Si toi aussi, tu entends souvent ton cœur parler à ta plume, viens déposer tes escarpins dans l'empreinte de nos pas.
Tu pourras alors alimenter cette rivière afin qu'elle devienne un fleuve prolifique de douceurs où tous, nous venons à notre tour, pour y tremper notre plume féconde.
Et cet affluent de pensées innombrables finit sa course magnifique dans un océan de lumières.
J'aime cet idée de partage.
Elle devrait régir le monde sans aucune faille.
Pour que nous regardions tous dans la même direction.
C'est pour cette raison que nous aimons tant la poésie... Et les poètes !...
Gérard SANDIFORT alias Sandipoete
Forum poétique
Si toi aussi, tu entends souvent ton cœur parler à ta plume, viens déposer tes escarpins dans l'empreinte de nos pas.
Tu pourras alors alimenter cette rivière afin qu'elle devienne un fleuve prolifique de douceurs où tous, nous venons à notre tour, pour y tremper notre plume féconde.
Et cet affluent de pensées innombrables finit sa course magnifique dans un océan de lumières.
J'aime cet idée de partage.
Elle devrait régir le monde sans aucune faille.
Pour que nous regardions tous dans la même direction.
C'est pour cette raison que nous aimons tant la poésie... Et les poètes !...
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Sujet: Re: Citation d'Edmond Rostand Ven 18 Mar 2022 - 11:19
C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière. Edmond Rostand Chantecler (1910), II, 3, Chantecler de Edmond Rostand
« Toi qui sèches les pleurs des moindres graminées, Qui fais d'une fleur morte un vivant papillon, Lorsqu'on voit, s'effeuillant comme des destinées, Trembler au vent des Pyrénées Les amandiers du Roussillon, Je t'adore, Soleil ! Ô toi dont la lumière, Pour bénir chaque front et mûrir chaque miel, Entrant dans chaque fleur et dans chaque chaumière, Se divise et demeure entière Ainsi que l'amour maternel ! Je te chante, et tu peux m'accepter pour ton prêtre, Toi qui viens dans la cuve où trempe un savon bleu, Et qui choisis souvent, quand tu vas disparaître, L'humble vitre d'une fenêtre Pour lancer ton dernier adieu »
Chantecler - Tiens ! Les entends-tu maintenant ?
La Faisane - Qui donc ose ?
Chantecler - Ce sont les autres coqs.
LA FAISANE, penchée sur la plaine. - Ils chantent dans du rose...
Chantecler - J'ai chanté dans du noir. Ma chanson s'éleva dans l'ombre, et la première. C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière !
Edmond Rostand, Chantecler, acte II, scène 3
Chantecler est une pièce de théâtre en quatre actes d'Edmond Rostand écrite en 1910. Elle fut représentée pour la première fois le 7 février 1910 au théâtre de la Porte-Saint-Martin. Les rôles principaux étaient interprétés par Lucien Guitry, Jean Coquelin, Félix Galipaux et Madame Simone.
Sur une basse-cour règne un coq, Chantecler, tellement convaincu de son importance qu'il s'imagine, par son chant, faire se lever le soleil. Mais l'arrivée d'une poule faisane bouleverse sa vie, lui révélant l'amour, de telle sorte qu'il en oublie de chanter. L'astre du jour étant cependant apparu, Chantecler devient la risée de tous les animaux domestiques et sauvages, et surtout des hiboux, créatures de la nuit qui le détestent, et le contraignent à accepter un combat public avec un autre coq. Le combat se déroule dans le salon littéraire de la Pintade.
Vainqueur après avoir frôlé la mort, Chantecler défend alors la basse-cour contre les menaces d'un épervier et recouvre ainsi une part de son prestige. Injustement délaissée, mais comprenant que chez le coq la vanité est plus forte que l'amour, la faisane se sacrifie néanmoins pour lui et se porte à sa place au-devant d'un chasseur. Un coup part, mais c'est le rossignol à la voix d'or qui est blessé à mort. Le chant rauque du coq continuera seul à célébrer l'aube.
Les Animaux de Chantecler par Daniel de Losques. Le chat (Chabert). La pintade (Augustine Leriche). La poule faisane (Madame Simone). Le coq superbe (Lucien Guitry). Le rossignol (Marthe Mellot) le merle (Félix Galipaux) Le chien (Jean Coquelin)