Si toi aussi, tu entends souvent ton cœur parler à ta plume, viens déposer tes escarpins dans l'empreinte de nos pas.
Tu pourras alors alimenter cette rivière afin qu'elle devienne un fleuve prolifique de douceurs où tous, nous venons à notre tour, pour y tremper notre plume féconde.
Et cet affluent de pensées innombrables finit sa course magnifique dans un océan de lumières.
J'aime cet idée de partage.
Elle devrait régir le monde sans aucune faille.
Pour que nous regardions tous dans la même direction.
C'est pour cette raison que nous aimons tant la poésie... Et les poètes !...
Gérard SANDIFORT alias Sandipoete
Forum poétique
Si toi aussi, tu entends souvent ton cœur parler à ta plume, viens déposer tes escarpins dans l'empreinte de nos pas.
Tu pourras alors alimenter cette rivière afin qu'elle devienne un fleuve prolifique de douceurs où tous, nous venons à notre tour, pour y tremper notre plume féconde.
Et cet affluent de pensées innombrables finit sa course magnifique dans un océan de lumières.
J'aime cet idée de partage.
Elle devrait régir le monde sans aucune faille.
Pour que nous regardions tous dans la même direction.
C'est pour cette raison que nous aimons tant la poésie... Et les poètes !...
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Nombre de messages : 277 Age : 50 Localisation : Alfortville Date d'inscription : 18/01/2021
Sujet: L'excursion Mer 16 Mar 2022 - 10:36
Des peupliers se promènent à travers champs Et ne comprennent pas pourquoi Leurs congénères ne peuvent en faire autant Ils constatent tristement que le bocage S'est réduit comme peau de chagrin Depuis leur précédente promenade Les vaches qu'ils croisent détiennent la réponse À leur questionnement Mais ne préfèrent pas remuer le couteau Dans la plaie Quant aux lapins qui en savent pourtant un brin Sur ce sujet ils ne peuvent s'empêcher De détaler comme des lapins À la vue de ces géants qu'ils ont toujours connus Immobiles comme leurs chères carottes
Nos peupliers chaussés de racines de sept lieues Ont tôt fait d'apercevoir à l'horizon Des HLM qu'ils trouvent fort laids Une fois qu'ils sont à leurs pieds Mais ô surprise Ils s'aperçoivent que les reflets de ces immeubles Dans le fleuve Ne sont pas moins beaux que les leurs Surtout à la tombée du jour Ce spectacle surprenant Fait frémir leurs feuilles de plaisir Tandis que les fenêtres des immeubles Conscientes de l'émoi qu'éprouvent ces arbres Scintillent en rythme Pour les remercier de leur visite
Il est temps de s'en retourner Dans notre campagne profonde Qui doit se languir de notre absence Se disent-ils Quand notre mélodieuse petite rivière Où se baignent nos feuilles argentées Apprendra que les eaux sont capables De faire des miracles de beauté Elle ne nous croira probablement pas
Mais notre bouquet de peupliers Ignore que les petites rivières Savent par les nuages aux paroles humides Ces éternels vagabonds Les merveilleuses métamorphoses Que sont capables d'accomplir Les longs fleuves tranquilles Et se réjouissent avec leurs poissons Leurs crapauds et leurs grenouilles Que la campagne aux verts bosquets N'ait pas le monopole de la beauté