Si toi aussi, tu entends souvent ton cœur parler à ta plume, viens déposer tes escarpins dans l'empreinte de nos pas.
Tu pourras alors alimenter cette rivière afin qu'elle devienne un fleuve prolifique de douceurs où tous, nous venons à notre tour, pour y tremper notre plume féconde.
Et cet affluent de pensées innombrables finit sa course magnifique dans un océan de lumières.
J'aime cet idée de partage.
Elle devrait régir le monde sans aucune faille.
Pour que nous regardions tous dans la même direction.
C'est pour cette raison que nous aimons tant la poésie... Et les poètes !...
Gérard SANDIFORT alias Sandipoete
Forum poétique
Si toi aussi, tu entends souvent ton cœur parler à ta plume, viens déposer tes escarpins dans l'empreinte de nos pas.
Tu pourras alors alimenter cette rivière afin qu'elle devienne un fleuve prolifique de douceurs où tous, nous venons à notre tour, pour y tremper notre plume féconde.
Et cet affluent de pensées innombrables finit sa course magnifique dans un océan de lumières.
J'aime cet idée de partage.
Elle devrait régir le monde sans aucune faille.
Pour que nous regardions tous dans la même direction.
C'est pour cette raison que nous aimons tant la poésie... Et les poètes !...
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Nombre de messages : 277 Age : 50 Localisation : Alfortville Date d'inscription : 18/01/2021
Sujet: Le fleuve Mer 9 Mar 2022 - 10:18
Ils marchent sur la berge du fleuve pour la millième fois Les arbres de l'autre rive ne les saluent même plus Les cygnes font le poirier non pour les divertir Mais pour se nourrir Les fenêtres qui donnent sur la départementale Se moquent du bruit des voitures Car elles n'ont d'yeux que pour leur ami Le fleuve impassible qui supporte la pollution Avec stoïcisme Et se souvient avec nostalgie Des jours bénis où les pirogues des chasseurs-cueilleurs Sillonnaient son cours paisible
L'éternel retour n'est-il pas la loi suprême de l'univers Mais y aura-t-il encore des fenêtres Pour contempler ce nouvel âge d'or La patience dont elles font preuve sera-t-elle Récompensée
Quand la nuit s'empare de la terre Elles savent bien que les cadres lumineux Qu'elles offrent à leur grand ami Le dédommagent de sa peine Si bien que pour elles et pour lui L'âge d'or revient chaque nuit Les reflets étincelants qui dansent Sur ses eaux bonhommes Ne sont-ils pas aussi beaux Que ceux que lui dispensaient tendrement Les lointaines étoiles d'il y a dix mille ans
Le fleuve mi-noir mi-brillant s'écoule en rêvant Vers le futur Qui ressemblera à son cher passé Tandis que les feux des lampadaires et des fenêtres Se réjouissent de créer chaque nuit Sur le dos liquide de leur ami Un spectacle féerique qui enchante Les yeux des passants Et qui n'est pas sans chuchoter à leurs cœurs Que le meilleur est peut-être à venir Que le fleuve qu'ils ne voient plus À force de le longer doit savoir des choses Qu'ils ignorent Ou plutôt des choses qu'ils ont oubliées Et que savaient leurs ancêtres Aux vies brèves mais intenses Ces ancêtres aux pirogues rudimentaires Qui caressaient le fleuve de leurs pagaies Et que le fleuve nourrissait Pour les récompenser de leur contribution À la beauté de l'univers