Si toi aussi, tu entends souvent ton cœur parler à ta plume, viens déposer tes escarpins dans l'empreinte de nos pas.
Tu pourras alors alimenter cette rivière afin qu'elle devienne un fleuve prolifique de douceurs où tous, nous venons à notre tour, pour y tremper notre plume féconde.
Et cet affluent de pensées innombrables finit sa course magnifique dans un océan de lumières.
J'aime cet idée de partage.
Elle devrait régir le monde sans aucune faille.
Pour que nous regardions tous dans la même direction.
C'est pour cette raison que nous aimons tant la poésie... Et les poètes !...
Gérard SANDIFORT alias Sandipoete
Forum poétique
Si toi aussi, tu entends souvent ton cœur parler à ta plume, viens déposer tes escarpins dans l'empreinte de nos pas.
Tu pourras alors alimenter cette rivière afin qu'elle devienne un fleuve prolifique de douceurs où tous, nous venons à notre tour, pour y tremper notre plume féconde.
Et cet affluent de pensées innombrables finit sa course magnifique dans un océan de lumières.
J'aime cet idée de partage.
Elle devrait régir le monde sans aucune faille.
Pour que nous regardions tous dans la même direction.
C'est pour cette raison que nous aimons tant la poésie... Et les poètes !...
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Nombre de messages : 1473 Age : 71 Localisation : Ile de France et Normandie Date d'inscription : 29/03/2016
Sujet: Ô ! Dites-moi, poètes ! (prose poétique ) Jeu 16 Déc 2021 - 7:00
Ô ! Dites-moi, poètes !
Ô ! Dites-moi, poètes ! Votre aisance d'écrire naît-elle en votre aura, en votre âme d'artiste, en un ailleurs à vous secret ? N'est-elle qu'agrément pour votre esprit fécond visité pas les mots ? Où, plus intimement, essentielles floraisons en divines contrées aux caresses d'envie comme en l'Hadès aux noirs tourments dont vous cueillez, fervents, essences originelles en souffles d'émotions, dentelles de vies en effusions pour composer ces bouquets somptueux aux parfums de passions, florilèges où le renoncement en fond de désespoir côtoie le firmament des plus belles histoires ?
Ô ! Dites-moi poètes, votre félicité naît-elle sous votre plume entre vos doigts sertie, où ces mots, rebelles à notre urbanité s'invitent en agapes d'écriture pour mieux vous imprégner en joutes capiteuses défiant la censure ?
Vous, qui charmez sans efforts ces muses licencieuses en leurs voûtes célestes, elles vous oublient leurs cœurs, si souvent vos maîtresses en leurs corps éthérés, lors elles s'offrent sans pudeur, connaissez-vous l'ivresse en leurs bras emportés ?
Ultimes abandons, plénitudes suprêmes, vous soudent-elles ainsi à elles, ardentes en leurs fusions sans que vous ne sachiez votre grâce absolue de jouir, souverains en mystérieuses nues ! Auguste privilège que tous vous envient !
Bien souvent, au soir venant, quand toutes les muses soulagent ces douleurs si pesantes à l'âme ou mille autres ennuis, j'aime rêver à vos poèmes, ultimes refuges des duretés de l'existence, sublimes tableaux paraissant calligraphiés avec les plus doux pinceaux. Il en est ainsi de ces coquillages que l'on ose effleurer de peur que la nacre ne s'échappe et en altère la beauté. Avec vos œuvres, amies de tous les zéphyrs, qui font de vous les époux de l'Aurore, vous m'enchantez doux poètes aux accents Verlainiens et sachez que la grâce de vos strophes reflète l'innocente pureté de vos cœurs et s'il me faut pleurer en lisant ces écrits enchanteurs, je me réjouis de ces perles de rosée, cadeaux que vous me fîtes.
Nombre de messages : 10014 Age : 72 Localisation : Bousies (Nord) Date d'inscription : 05/04/2005
Sujet: Re: Ô ! Dites-moi, poètes ! (prose poétique ) Mar 21 Déc 2021 - 8:41
Belle allégorie à la poésie mon ami ! Voici la mienne...
Comment l'alchimie d'un augure sophistiqué en belle stance sur l'écran ou sur l'écritoire Venant de la littérature engrangée dans mon existence peut me donner un tel pouvoir ? Nous les verni de l'écriture savons créer par notre errance des lieux où d'un pas nonchaloir, Nous allons grâce à la culture nous abreuver depuis l'enfance de vers écrits dans un grimoire
Lorsque nous voulons d'aventure câliner notre défaillance nous avons besoin d'aller voir Où est conservée l'ossature des vocables en concordance avec un rêve ou un espoir. Afin d'annuler la torture l'aède fuit l'accoutumance de ce qu'il ne peut concevoir, Alors il ouvre la voilure pour flotter loin de la souffrance vers un lieu sans équivaloir.
Là, il garde pour le futur en pensant à la descendance qui viendra lire sa mémoire. Avec parfois un mot trop dur il écrit son inconvenance ou il gémit son désespoir. La pensée peut être fêlure et remonter à son enfance ou d'un misérable devoir L'alchimie de notre culture donne aux vocables cette chance d'enluminer notre savoir
LES GRIMOIRES
Sujet: Ô ! Dites-moi, poètes ! (prose poétique ) 
Surfeur
Gérard SANDIFORT, alias Sandipoete 
Solum telum ego tolerare ? Pluma !
