Léopoldine

Un beau lundi matin, parfaite journée d’été,
Un bon mari propose à sa femme un voyage dans sa barque.
«  J'aimerai, s'il vous plaît, naviguer avec vous, ma bien-aimée. »
Elle accepte joyeusement son offre, ses compliments laissant leurs marques.

Ils flottèrent lentement, sans vent, paisiblement,
lorsque tout à coup, entre deux collines adjacentes,
s'éleva un tourbillon de vent véhément,
qui fit chavirer la chaloupe éclaboussante.

Des paysans, assis sur la rive opposée,
virent le mari reparaître sur l'eau et s’époumoner,
puis plonger à six occasions juxtaposées.
Ils crurent qu'il s'amusait, sur cette journée d’été,
alors qu'il essayait de sauver son autre moitié.

Les efforts désespérés de l'homme furent en vain,
et voyant sa fin, ne voulant pas être sauvé,
il plongea une dernière fois et parvint enfin,
de rester avec elle dans la mort, au règne divin.

Le père de la fille, lui, apprendra la mort funeste,
de sa fille chérie par hasard, quatre jours plus tard.
Il lut la nouvelle débilitante dans la presse,
et accablé d’un chagrin infini, déclare,
qu’il cessera toute activité littéraire.
Pendant plusieurs années, il vit dans un enfer,
qu’il ne quittera qu’à son dernier souffle offert.

bien décrit avec justesse vic tor hugo était en vacances avec sa maîtresse et c'est par le journal qu'il apprend la noyade de sa fille ,son mari s'est laissé couler par amour pour elle
amitiés

Merci à vous tous pour les beaux messages.

Passez une belle journée,

- Jennifer