Ophélie terre-sienne

Ô, toi Ophelia, toi que je souhaitais mienne ;
Peut-être est-ce que je viens de mieux m'apercevoir,
Seigneur qu'elle a tanné en ce vaste  mouroir !
Ta peau bien ridée maintenant terre-sienne...

Toi qui voletais haut, jadis, tout à ton aise ;
Mais quel destin amer ! Ton pied foule la glaise.
Ô ma gente Ophélie, mais quel spectacle morne,
Cet étendard rangé qui plus nul n'impressionne...

Pourquoi Ophélia, ne me voulais-tu voir ?
Maintenant si vieillie ! Je ne puis codouloir !
Qu'ils aillent, vains tes cris ! Quel agaçant manège !
Quel mal elle t'a fait ta fol palingenèse.

Ophélie, mon éteignoir... Et maintenant Valentine ?
C’est bien mort je le crois pour ce soir