Si toi aussi, tu entends souvent ton cœur parler à ta plume, viens déposer tes escarpins dans l'empreinte de nos pas.
Tu pourras alors alimenter cette rivière afin qu'elle devienne un fleuve prolifique de douceurs où tous, nous venons à notre tour, pour y tremper notre plume féconde.
Et cet affluent de pensées innombrables finit sa course magnifique dans un océan de lumières.
J'aime cet idée de partage.
Elle devrait régir le monde sans aucune faille.
Pour que nous regardions tous dans la même direction.
C'est pour cette raison que nous aimons tant la poésie... Et les poètes !...
Gérard SANDIFORT alias Sandipoete
Forum poétique
Si toi aussi, tu entends souvent ton cœur parler à ta plume, viens déposer tes escarpins dans l'empreinte de nos pas.
Tu pourras alors alimenter cette rivière afin qu'elle devienne un fleuve prolifique de douceurs où tous, nous venons à notre tour, pour y tremper notre plume féconde.
Et cet affluent de pensées innombrables finit sa course magnifique dans un océan de lumières.
J'aime cet idée de partage.
Elle devrait régir le monde sans aucune faille.
Pour que nous regardions tous dans la même direction.
C'est pour cette raison que nous aimons tant la poésie... Et les poètes !...
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UN ENDROIT QUI RESPIRE LE BIEN ÉCRIRE ET L'AMITIÉ
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Nombre de messages : 110 Age : 49 Localisation : Alès Date d'inscription : 03/08/2015
Sujet: Le Tombeau Mer 20 Fév 2019 - 23:28
Le tombeau - La Fin
Le tombeau regardait le chemin en goudron Enlisé dans la terre calcaire et caillouteuse. Tristan s’y arrêta et prit mine piteuse En se penchant devant les deux portes sans nom.
Cerclé comme de fer par un grand chèvrefeuille ; Serti de blanc et d’or en ce printemps frisquet, Ce tombeau pût sembler un autel lézardé Où les ombres du ciel pleureraient sur le seuil...
Pourquoi Tristan s’assit sur l’herbe sèche et sale ? Au lieu, comme toujours de passer sans le voir ? Pour trouver quel secret ? Profaner quel savoir ? Pourquoi mit-il ses doigts sur la pierre glaciale ?
Il connut tout enfant l'histoire par son père D’une femme, d’un homme joints d'un amour trop fort ; Eux face à lui gisants pour toujours dans la mort ; Séparés, retrouvés, maintenant sans colère...
Il s’en alla chercher, plus bas, dans les débris Un pieux de bois serré pour ouvrir la fissure : De sa force, il plia mais parvint sans cassure À rompre les deux portes et le tombeau s’ouvrit.
Piètre rétribution pour ton trop grand courage, Lattes de bois moulu, vieux clous rouillés ; Trait du jour presqu’éteint qui les a embrasés : Traces du sang séché du tout dernier outrage !
Planchettes écrasées sur de l’os jaunissant, Vêtements déchirés, moire des cheveux cendre. Malgré toi vers ces crânes, tes deux mains vont se tendre Et les unir, enfin ! Ultime embrassement !
Pas de courroux Tristan car ici nulle épine Aux racines solides et nulle mandragore Ne lie ces cercueils ni ces restes de corps. Nul charme nulle grâce nul amour ne domine...
Tristan c’est en tes pognes que ces crânes se brisent. Tristan, c’est pour la lune que tu ouvres ton cœur. Vois au loin les amants courir à leur bonheur. Saisis cet éclat d’os pour lors ta seule prise !
Las, il trancha ses chairs avec cet os terni Et contemplant son sang infiltrer la poussière ; Quoique ses forces fuissent il fit une prière, Sans un dernier regard sur les amants partis...
Nombre de messages : 110 Age : 49 Localisation : Alès Date d'inscription : 03/08/2015
Sujet: Re: Le Tombeau Jeu 4 Avr 2019 - 14:56
Merci pour votre gentille remarque cher Gérard. L'amour, pour le désespéré peut se chercher partout... J'ai voulu certaines parties du poèmes quelque peu naïves pour relater l'état d'esprit du malheureux.