CAMILLE

CAMILLE.

(à Ma Petite-Fille)

Ma fée, mon doux soleil, ma perle, ma chanson,
Petite pluie d'été tendre à l'abri des jours
Je dessine de mots, sans la moindre façon,
Sur l'arbre de ta vie l'aube de ta tendresse,
C'est un peu ma prouesse,
C'est un peu mon séjour!

Je pense à toi souvent, j'imagine ton âge
Et toutes ces années envolées sans partage
Où d'un geste, sans lieu, m'éconduit Ta Maman
Loin de Toi, douce fleur à mon coeur ton soleil
Les choses, les Merveilles
Qui confonfondent nos âges!

Je ne me souviens plus du jour de ta naissance
Où j'écrivis, pour Toi, des rimes enflammées!
Jamais je n'aurai cru que l'on te fit absence
Auprès de ton Papy qui voulait tant t'aimer
De bonté et d'errance
Etre la vie grimée!

Ainsi me revoilà, ne pouvant t'adresser
Le moindre mot de moi et Toi, Tu as douze ans!
Il est vrai que je suis quelque peu empressé
Mais, de mes demis-mots, naîssent des fleurs sauvages
Comme s'en va la vie, s'élucide mon âge
Car j'ai soixante cinq ans
!
Pardonner, c'est tout dire et n'en connaître rien
Mais pouvoir se parler reste mon seul espoir!
A la rime des vents où je fus un vaurien,
L'amour, depuis Ta Vie, redessine mon soir...
Ma Fée, Petite Fille...
Ma si chère Camille!

Ton Papy
Alain Girard
Le  23 10 2017
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Que de tendresse,que d'amour à travers ce cri du cœur ! Courage Alain, ne dit-on pas qu'un père survit à lui-même Dans son enfant ? Puis dans la vie il n'y a pas qu'un jour, demain aussi le soleil brillera !

Mes yeux sont embués d'être passé te lire