Malin et demi

J'ai fini par trouver au creux de ma mémoire 
Cet instant dérobé ou tout a basculé 
Ce moment sacrifié que je m'étais caché 
Comme un tas de billets tout au fond d'une armoire.

J'ai fini par crier à mon âme si noire,
Arrête de charrier ce péché frelaté !
Tu finiras gonflée comme un corps putréfié 
Ou alors momifiée dans ta gangue de moire.

J'ai longtemps hésité puis j'ai vu la lumière 
Celle que tu cachais en faisant ta prière 
Et je sais maintenant que tu n'existes pas.

Tu n'es qu'une illusion créé pour compromettre 
Un génie malveillant qui fume son Houka
Dans mon crâne en fusion que tu croyais soumettre.

???

C'est juste pour écrire ma chère amie,
Je m'amuse avec les mots avec mes maux.
Une idée me vient et je brode, je construit, je détruit, je déduis.
Bref, do not take it personal comme disent nos amis anglo-saxons .

Bonsoir Jeannie,

Il n'y a pas lieu de vous excuser, vous avez simplement répondu et je vous en remercie, selon ce que vous ressentiez.
A la lecture de votre réponse j'ai cru que vous pensiez que mon petit poème traduisait un mal être profond chez moi et ce " l'important et de garder l'espoir" était une sorte de " tenez bon la fin du tunnel n'est pas si loin" ( loin de moi l'idée de faire référence à un film culte très connu qui se passe à noël )
Ma réponse était  simplement pour vous dire qu'il m'est possible d'écrire des choses plutôt noires et d'être parfaitement à l'aise dans mes baskets.
Concernant cette modeste production c'est juste que j'ai eu les premiers vers dans la tête pendant quelques jours et que j'ai choisi de donner cette tonalité à la suite. J'ai choisi le thème classique du combat entre l'ombre et la lumière,entre le divin et le malin ( d'où le titre ). Et il fini sur une note positive puisque la personne qui parle se tourne  définitivement vers la lumière. la lumière à laquelle je pensais était la lumière divine.
Rien de bien folichon en vérité juste pour écrire un peu.
Merci à vous pour votre réponse, il est toujours agréable de lire une réaction "humaine" à ce que l'on peut écrire.
Bô'e soirée (ou nuit).

Arnaud.