Dans le temps qui s'enfuit

Magnifique Roger!
Je suis émerveillé par la qualité de ton texte et la justesse de tes mots.
Avec toute mon admiration,
Joyeux Noël
Atsen

Merci infiniment, Atsen !

Ton agréable commentaire me va droit au coeur.

Amitiés.

Roger.

superbe fresque de ce temps qui s'enfuit
j'ai écrit il y des années une poésie sur la fuite du temps il faut que je la retrouve pour la poster
bises

Merci beaucoup de ta visite et de ton agréable commentaire, Raymonde !
J'attends que tu rebondisses avec ton texte.
Bises.
Roger.

il faut juste que je le recherche roger
bises

Mille fois merci Roger de ce texte d'excellente qualité.
Il avive également l'envie de rebondir sans prétendre égaler le brio de tes vers!
Tu sais, quand on se dit parfois : Ah ! si je l'avais écrit.
Bien amicalement

Ventpré  


Nos mots n'ont retenu,
nos yeux n'ont su tout voir,
nos mains n'ont su tenir
que les quelques instants
qui nous semblaient propices.
La vie à toute vitesse
a semer la tempête
partout autour de nous
et ne connaissons plus
les limites des champs.

"dans le temps qui s'enfuit"
seuls demeurent encore
quelques grands beaux îlots
qui nous font l'horizon,
restaurent des familles
un peu recomposées
où des enfants aussi
sont devenus adultes.

Quel bonheur quand même
d'avoir vécu tout ça,
de retrouver au bout
une sorte de fraîcheur
qui ne se dément pas
et qui laisse au palais
comme un goût de bonbon.

tu as bien rebondi sur la poésie de roger ventpré
amitiés

 

 





 





 





 





 





 

 

"Miroir, mon beau miroir ..."

Merci Raymonde du regard sur ce monde.

merci à toi
cette poésie est extraite de mon recueil "DEMETER" que j'ai réédité cet été
elle n'est pas récente mais en réponses à ta poésie et à celle de roger
bises

Merci infiniment, Jean-Pierre !
Je trouve ton rebond très réussi.
Amitiés.
Roger

Formidable, Raymonde !
C'est un fameux rebond que ton poème.
Je t'embrasse.
Roger.

Toujours à propos du temps:

On ne voit pas passer le temps
Il file en douce s'amenuise
Il disparaît dans notre dos
Il est pénible ou exaltant
Il nous émeut il nous épuise
Nous aveugle de ses cadeaux

Il nous conduit à l'aventure
Partout il est omniprésent
Depuis déjà belle lurette
Il anime la quadrature
À la pendule au cours des ans
Il passe et jamais ne s'arrête

Il est fugace il est sans fin
Il est l'attente interminable
Il est le plus beau des mirages
Il nous laisse sur notre faim
Il est l'épreuve insoutenable
Il est le calme après l'orage

Il se positionne en repère
Et le voilà qui s'éternise
Additionné par échelons
Il se dilapide il se perd
Il est trop court à l'heure exquise
À l'angoissante il est trop long

On le baptise renouveau
Et permanence et perspective
Et l'eau coule dessous les ponts
On le retrouve en écheveau
Rouleau d'images fugitives
Boucles de souvenirs tampons

On ne voit pas passer le temps
Il file en douce s'amenuise
Il disparaît dans notre dos
Il est à prendre à chaque instant
Nous aimerions qu'il se traduise
En joie plus souvent qu'en fardeau...

Bien à vous.
Roger.

quelle saga! le  temps sujet inépuisable abordé par tant de poètes
bravo roger pour cette performance
bises

Un grand merci à toi, Raymonde !
Il s'agit d'un poème que j'ai ressorti de mes tiroirs.
Bises.
Roger.

j'ai fait la même chose il fait partie de mon recueil réédité cet été" DEMETER"

bises