les gens

Vous avez la terre et le ciel
L’argent et les enfants
Prenez tout laissez-moi
Ce petit rien
Dont j’élabore cet idéal   
Femmes et hommes
Vous êtes tous de mèche
Contre mes muses et sirènes
Sans procès aucun
vous m’accusez
De rage et de folie
Ai-je commis  un délit ou un crime
Non jamais !
A vos yeux être différent  
Est un forfait
duquel la sentence est déjà prononcée
rares sont les poètes
qui s’alignent à gober le miel
mais ils prennent souvent
l’étendard de la révolte
partagent la pomme  de la discorde
Prenez tout
le destin et le hasard sont aussi à vous   
La terre ,le ciel la terre, les enfants
Les femmes et les hommes
Ne touchez pas à mes fleurs
Muses et sirènes
Laissez moi tranquille
En cet espace verrouillé
d'amour et de beauté
De vie ou de mort
peu importe
 je ne cherche pas l’éternité
Par mes écrits plein d’amertume
Ne touchez surtout pas à ce petit rien
dont je façonne mes amours plein de nostalgie

Bonsoir,

Une juste réflexion sur le poète....qui, très souvent, a gêné les pouvoirs en place !

A bientôt

Surfeur a écrit:

Bonsoir,

Une juste réflexion sur le poète....qui, très souvent, a gêné les pouvoirs en place !

A bientôt

certes ,votre réflexion est pertinente c('est ce qui arrive en réalité d'ailleurs ,les poètes comme tous les artistes prennent souvent la tête des pelotons qui réclament et tentent de force ou de sagesse à  proclamer justice; égalité  ou liberté refuser l'ordre établi et de guerre lasse négocient  un peu mais ou un si ....d'avec les pouvoirs en place
toutes mes amitiés l