14 JUILLET

14  JUILLET  2000

Quand la route s'est éloignée,
Mes mains n'ont pu retenir ta présence:
Heureusement, mes cartons avaient pensé
A enfermer tes baisers et tes silences.

Un à un, je les mets sur le cintre de mon coeur!
Un à un, mon âme les portera à chaque heure!
A présent, la fête nationale n'a plus de charme:
Ce qui devrait être une joie rime avec chagrin.

Quand les arbres ont agité leurs mains,
Mes yeux n'ont pu retenir tes larmes.
Heureusement, mes livres ont la souvenance
Des jours et des nuits passés en ta présence.

Un à un, je les mets sur l'étagère de mon âme!
Un à un, mon coeur les lira de toute sa flamme!
Aussi, le goudron phocéen au lieu des pétards,
Garde la trace de la tristesse de nos regards.

Quand la mer m'a dit au revoir,
Mon coeur refusait de ne plus te voir:
Mais, ici , mon âme flirte avec les poètes
Afin que ma montagne garde un air de fête.


8 FEVRIER 2002