Touraine

Pour lire ton poème j'ai du faire un copier/coller sur mon bloc-note
(La police que tu as choisie ne convient pas à mes pauvres yeux fatigués)
Et là, j'ai compris combien tu étais poète.
Sauf que quelques vers boitaient à la lecture.
Je me suis permis de l'écrire à ma façon (pour qu'il chante mieux)
Fais en ce que tu veux, ce sont tes vers et tu as tes raisons pour les avoir écrits comme tu l'as fait.

Voici ton poème en vers octosyllabes (aux 8 syllabes comptées)
Sauf pour les deux derniers qui sont eux des alexandrins

Ses longs fleuves puissants, tranquilles,
DAmboise jusqu'à Chenonceau,
S'offrent dormants, parfois fragiles;
Drainant rêves au fil de l'eau,

Seul, et silencieusement,
Durant ces pâles jours d'automne
Sous un saule, aimant tristement,
Ces tourments que le cœur façonne.

J'observais l'omble qui frémit,
Caressant un pauvre visage,
Peut-être oublié, sans amis,
Déjà éloigné du rivage.

DAmboise jusqu'à Chenonceau,
En riant, un terrible soir,
Les flots ivres de soubresauts,
Ont noyés la vie, une histoire...

Touraine, immuables décors,
Aux fiers châteaux, si confidents
D'un songe infini; tu colores,
Parfois tes eaux d'un rouge ardent,

Tes cruels fleuves qui charment et ensorcellent,
Puis quelquefois aussi murmurant, nous appellent....

Sympathique initiative Gérard !  En fait, j'ai pas le réflexe encore de positionner mes poèmes dans 'les poèmes sans contraintes métriques".....J'ai même pas vu que j'avais réussi 2 alex en drains à la fin......