MON PARIS A MOI

                                                                                   Que n’a-t-on pas écrit

                                                                                   Et que n’a-t-on chanté

                                                                                   Sur ma ville, Paris

                                                                                   Superbe et enchantée.

                                                                                              Mille poètes en vers

                                                                                              Coté cours et jardin

                                                                                              T’auront donné concert

                                                                                              Comme j’y vais du mien.



                                   Paris ! C’est un parfum, une lumière, une haleine

                                   Une senteur de café dans le petit matin

                                   Quand pétillent encore, des bouffées de gratin.

                                   Paris ! C’est un esprit, un sifflet, une image

                                   Une frivolité exacerbée de charme,

                                   Un plaisir d’amour dans un frisson de soie.

                                   C’est ce sourire de femme que nous avons croisé

                                   Ce regard troublant qui ne peut s’oublier.

                                   Tout paraît à sa place en gestes spontanés

                                   Les Champs y sont de Mars ou bien des Elysées,

                                   Et l’on peut admirer tous les 21 Juin

                                   La ponte du Dieu Ra à l’Arc de Triomphe.

                                   Paris ! C’est une fugue, un concerto d’amour

                                   Du parc Montsouris au palais Luxembourg

                                   Quand se mêle parfois aux tintements des cloches

                                   La gouaille sans pareille de deux ou trois Gavroches.

                                   J’aime à me retrouver ces matins de printemps

                                   Juste au Quai de Bercy quand le soleil se lève

                                   Et que son flot doré en reflets sur la Seine

                                    Va, montant sur les dômes

                                   Iriser la lumière en féerie de pierre.



Comme je t’aime ma ville

                                   Où rien n’est imitable.

                                   D’autres villes ont du charme

                                   Paris a du génie !

Bonsoir Jean-Pierre,

Cette fois c'est moi qui ai un peu de nostalgie, nostalgie du temps où le parcours pour aller au travail dégageait de délicieux arômes de café, où les jours de beau temps je déjeunais dans les jardins du Luxembourg avant d'aller muser devant les bouquinistes !

Amitiés
Jeannie.

Bonjour Jeannie,

Notre parcours a bien des similitudes. J'ai traîné mes guêtres bien des fois au Luco et remontant jusqu'à la Seine, vers le pont neuf dans le jardin du vert galand. Je voyais bien les bouquinistes mais vers Notre-Dame. Je déjeunais à la Bucherie où ma marraine gérait ce restaurant.

Toute une époque bénie que je ne regrette pas mais dont le souvenir m'enchante à chaque fois que je retourne à Paris.

Bonne journée Jeannie

J'habitais à l'époque pas très loin des jardins du Luxembourg et je remontais souvent les quais jusqu'à Notre Dame pour m'arrêter de temps en temps à "L'académie de la bière".

Bonne fin de journée et amicalement
Jeannie

Paris sera toujours Paris.
Trénet chante Paris

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Gérard SANDIFORT, alias Sandipoete
MON PARIS A MOI Vieux-10

Solum telum ego tolerare ? Pluma !
La seule arme que je tolère ? La plume !...

Paris, dans sa diversité, mérite tous les hommages...Merci ventpre !
Amitiés
Roger

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Roger MASSÉ

Hello Ventpré, voilà un Paris charmant !
Mais quid de la ponctuation ?
Car, même si le vers est chantant,
Il lui manque sa respiration....

Beaucoup de poètes ne ponctuent pas leurs vers.
Ils préfèrent laisser aux lecteurs le choix du souffle.
Personnellement j'ai plus de rigueur :
Je ponctue je compte les syllabes, je fais attention à l'alternance des rimes féminines et masculines je mets un point d'honneur à essayer de trouver les rimes riches, bref... J'essaie de vérifier comme les Maîtres que j'ai lu et appris.
Parce que ce sont des poètes comme Victor Hugo, Verlaine, Laforgue et tant d'autres qui m'ont montré le bon chemin et j'aurais honte de les trahir en essayant de déroger à leurs règles.

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Gérard SANDIFORT, alias Sandipoete
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Solum telum ego tolerare ? Pluma !
La seule arme que je tolère ? La plume !...

Bonjour à tous,

peu importe pour moi les règles qui régissent chaque "type" de poésie. Chacun peut travailler comme à s'astreindre dans toutes les disciplines. C'est très bien aussi !
Je me réserve la liberté d'exprimer ma pensée à travers mes couleurs, mes images, mes musiques. Si la rime tombe là, c'est tant mieux ou tant pis ! Je veux que mon vers reste libre de toute contrainte et surtout qu'il s'allège du "laborieux".

Voilà donc mon regard perso sur la poésie mais il n'empêche que j'apprécie tout ce qui peut m'émouvoir. (La chute d'un ange de Lamartine m'a enchanté!)

By
Ventpré

Perso, je partage l'avis de Jean-Pierre bien que souvent je m'astreins au nombre de pieds et à la qualité de la rime, il m'arrive aussi d'écrire en vers libres...
Chacun son style, l'important étant de trouver des images poétiques et musicales...
Roger.

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Roger MASSÉ

Être rigoriste ou être libre ne fait pas le bon poète.
Ce sont les images et les idées qui importent.
J'ai écrit aussi pas mal de textes en prose et en vers libres mais je préfère l'alexandrin.

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Gérard SANDIFORT, alias Sandipoete
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Solum telum ego tolerare ? Pluma !
La seule arme que je tolère ? La plume !...

"Beaucoup de poètes ne ponctuent pas leurs vers" SANDIPOETE

C'est juste mais ça m'a démangé de mettre quelques virgules :)

Pour le fun , j'ai retrouvé ce poème de Maurice Carême

Ponctuation

Ce n'est pas pour me vanter,

Disait la virgule,

Mais, sans mon jeu de pendule,

Les mots, tels des somnambules,

Ne feraient que se heurter.

- C'est possible, dit le point.

Mais je règne, moi,

Et les grandes majuscules

Se moquent toutes de toi

Et de ta queue minuscule.

- Ne soyez pas ridicules,

Dit le point-virgule,

On vous voit moins que la trace

De fourmis sur une glace.

Cessez vos conciliabules.

Ou, tous deux, je vous remplace !

Maurice Carème

et surtout qu'il s'allège du "laborieux". VENTPRE

L'adjectif est particulièrement bien choisi !

J'espère que personne ne se sent contrarié de ces quelques échanges ? J'en serais peiné. Il est même nécessaire que chacun de nous ayons un style différent en poésie; cela en fait la richesse !

Bon, allez ! au travail !

By à tous

Ventpré

...que chacun de nous ait un style différent ... ah ! les fautes de conjugaison !

Je ne serai donc jamais à l'abri !!

Pas de problème ventpre
Tout va bien, juste une discussion sur la manière d'écrire de la poésie.

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Solum telum ego tolerare ? Pluma !
La seule arme que je tolère ? La plume !...

ventpre a écrit:: J'espère que personne ne se sent contrarié de ces quelques échanges ? J'en serais peiné. Il est même nécessaire que chacun de nous ayons un style différent en poésie; cela en fait la richesse !

Bon, allez ! au travail !

By à tous

Ventpré

Pour ma part, je pense qu'un forum n'a d'intérêt qui si l'on peut échanger. La pensée unique ou les tartines de confiture systématiques finissent par générer un ennui profond.
Il est par contre important de rester courtois et d'argumenter.
Bonne journée

Oui, en effet, c'est le sens de la manœuvre. Toutefois, la dynamique de groupe est parfois turbulente, je viens d'un site très très chahuté !

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