Ophélia

En contre bas de la prairie
Où siège sur un banc un bouquet de fleurs blanches endormies,
Serpente la rivière tortueuse
Où la belle enfant déserta sa barque ensorceleuse.


Elle était belle étendue là
Les cheveux flottant comme un nuage dans le ciel lourd et bas.
Étrange douceur et sérénité
Se dessinant sur ses lèvres teintées de rosée


La belle,
Gisant là comme endormie,
Respirait la douleur d’une douce fin de vie.


Ophélia caressée par l’onde calme et étrange
Fit taire sa douce folie, on dirait là un ange.
L’amour lui fit perdre la raison
Lorsqu’elle crut à une terrible trahison.


En contre-bas de la prairie,
Où siège sur un banc un bouquet de fleurs flétries,
Berce la rivière malheureuse,
Ophélia la tragique défunte amoureuse.





Line B

Superbement poétique, bravo !
Roger.

Merci infiniment Roger ! Je suis contente que pour un premier texte posté il vous plaise. :)

Merci beaucoup Jeannie pour l’intérêt que vous avez porté à mon poème. Je suis contente qu'il vous ait plu.
Bonne soirée et bonne nuit.