Danse macabre

Tout saigne sur cette terre, et ceux qui saignent le moins sont parfois ceux qui font saigner le plus...
Mais quand les arbres s'ensanglantent eux même, alors là oui, il est temps de se faire du souci.

Merci Jeannie pour ton commentaire;

Il fallait que je lise ce poème au vu du titre ! J'aime beaucoup les textes courts et choquants, qui font appel à l'imagination, dont les mots rares frappent l'esprit pour le faire réagir comme ta "Danse macabre". Moi aussi, parfois, je m'inquiète et je te réponds par ce texte que j'ai écrit il y a peu.

Je me lève et m'approche des étoiles. Je flotte. Je tourne sur moi-même. Je croise les lumières lointaines jusqu'à revoir la terre bleue quand la gravité me happe et m'abîme dans l'eau où j'expire tout ce qui me reste d'air. Pourtant, le mouvement continue et je reprends ma respiration. Je remonte à la surface et je nage à la poursuite d'une étrange curiosité. Mais je ne sais quoi chercher et je ne trouve rien. Le monde est si vieux et si rabougri, si petit ! Tout a été découvert, abîmé et détruit. Le soleil brille et la terre brûle.

Merci ignition pour cet écris que tu partages avec moi, avec nous.

Quelle est donc cette curiosité dont tu parles? Pourrais tu en définir un contour?

Es tu sûr de cela?

Le monde est si vieux et si rabougri, si petit! Tout a été découvert, abîmé et détruit.

Avec plaisir, loràn !

Et tout ceci ne sont que des impressions instantanées pris en clichés lors d'humeurs passagères !

Mais cette "étrange curiosité" est effectivement intéressante. J'aurais du mal à la définir clairement et de façon simple. Elle est multiple et floue. Elle est l'espoir qu'au prochain pas, notre vie sera meilleure, qu'au prochain regard, notre monde sera plus beau ; elle est cette force qui nous fait nous relever quand nous sommes à terre et que tout semble perdu. Elle est ce pour quoi nous continuons sans aucune raison logique. Je crois que notre vie a fondamentalement besoin d'elle.

En gros cette force c'est le secours de Dieu?

Il pourrait y avoir quelque chose de divin dans tout ça mais cette force est selon moi un pouvoir essentiel de l'humain. Il est ancré en nous, quelque part dans nos chromosomes, nos gènes et notre ADN ! Réfléchir avec le divin me rendrait le monde trop compliqué. Je ne comprendrais plus rien à rien. Je n'imagine aucune réalité autre que la mienne, qui est déjà tout autour de moi assez subtile.

ignition a écrit:

Il pourrait y avoir quelque chose de divin dans tout ça mais cette force est selon moi un pouvoir essentiel de l'humain. Il est ancré en nous, quelque part dans nos chromosomes, nos gènes et notre ADN ! Réfléchir avec le divin me rendrait le monde trop compliqué. Je ne comprendrais plus rien à rien. Je n'imagine aucune réalité autre que la mienne, qui est déjà tout autour de moi assez subtile.

Ne serait ce pas simplement "l'instinct de survie" cette "étrange curiosité " ?

Ignition: Réfléchir avec le divin me rendrait le monde trop compliqué. Je ne comprendrais plus rien à rien.

Très cher Ignition, Je me pose une question:
que comprends-tu sans le "Divin"qui te le rendrait trop compliqué avec?


Ignition: Je n'imagine aucune réalité autre que la mienne, qui est déjà tout autour de moi assez subtile.

Quelle est cette réalité, de quoi est elle faite?


Bien entendu ces questions sont complexes, j'entendrai parfaitement que tu n'aies pas envie de t'y pencher.
En tout cas merci de tes messages.

Merci Sandipoete pour ton poème et son a-propos.

Si tu en as d'autres je serai très heureux de les lire.

Bruine: Ne serait ce pas simplement "l'instinct de survie" cette "étrange curiosité " ?

Personnellement bruine, je trouve que ça pourrait y ressembler si l'on s'en tient à l'explication qu'il en donne; Mais si on reprends le texte dans lequel il en parle pour la première fois (voir ci-dessous) je ne le pense pas. Ah... que je suis curieux de voir ce que notre ami poète va répondre.
 

Ignition: Je me lève et m'approche des étoiles. Je flotte. Je tourne sur moi-même. Je croise les lumières lointaines jusqu'à revoir la terre bleue quand la gravité me happe et m'abîme dans l'eau où j'expire tout ce qui me reste d'air. Pourtant, le mouvement continue et je reprends ma respiration. Je remonte à la surface et je nage à la poursuite d'une étrange curiosité. Mais je ne sais quoi chercher et je ne trouve rien. Le monde est si vieux et si rabougri, si petit ! Tout a été découvert, abîmé et détruit. Le soleil brille et la terre brûle.

Cher sandipoete, je vois la rupture et la continuité dans ton poème, ce qui me fait me poser ces questions : que poursuivre et que faire de nouveau ? Je t'avouerai aussi que j'ai l'impression que notre monde se durcit et que le meilleur moyen que j'ai trouvé d'être heureux est de cultiver mon propre jardin. Mais si tout le monde en faisait autant, ne serait-ce pas la terre entière qui fleurirait ? Si chacun tâchait d'être heureux, tous ces petits bouts de bonheur ne conduiraient-ils pas à la paix ? Cependant, je ne suis pas idéaliste et je crois juste que chacun de nous est une goutte d'eau dans l'océan, pas plus mais pas moins. Merci, pour ton poème !

bruine et loràn, je ne manquerai pas de vous répondre mais je ne le fais pas maintenant, je manque de temps et vos interventions sont lourdes de sens...

A très bientôt !
Bises électroniques, à tous !

Mon cher loràn, de nombreux penseurs, philosophes, poètes et théologiens ont réfléchi sur l'existence de dieu. Les grecs de l'antiquité avaient leur propre façon de voir les divinités. Rien de ce que je connais ne me rend tout ce qui touche au divin sympathique. Je comprends la vie, sa beauté et ses absurdités, sa cruauté, sa sauvagerie et son humanité mais je ne pourrai comprendre une chose ou un être supérieur à tout cela. Je ne pense pas pouvoir t'en dire plus car je ne veux moi-même explorer ces questions qui n'en sont plus pour moi. Je vis dans ma réalité, à présent.

Quelle réalité ? Celle que je sens, celle que je vois, ce monde commun à tous mais qui diffère dans chaque regard, dans chaque oreille, sur chaque peau et dans chaque coeur. Mon esprit refuse aujourd'hui d'entrer en interaction avec autre chose que cette réalité, ce monde qui nous est offert de part notre naissance. Je ne me demande plus pourquoi je vis, je vis et je réfléchis pour mieux vivre, pas pour me triturer l'esprit. Je n'ai plus aucun goût pour cela. J'espère t'avoir répondu.

Je te claque une bise électronique !

Chers bruine et loràn, l'instinct de survie fait partie de cette étrange curiosité mais pas seulement car cela limiterait les choses au corps. En plus, il faut y ajouter l'imaginaire !

A bientôt, chers amis !

"Dieu" est un mot que l'on a transformé en conglomérats d'amalgame imbécilement galvaudé...
Mais derrière notre réalité, je suppose qu'il y a une vérité qui doit en rendre compte avec plus de justesse que notre pensée.
Parce que ce qui me parait le plus compliqué à moi quand je regarde le monde, c'est d'imaginer qu'un pur hasard soit à l'origine de tant de choses stupéfiantes...

Et puis il y a cette histoire d'amour que je vis dans mon coeur... Et cette connaissance qui par bribe s'attache à mon esprit... ect...

Merci mon très cher Ignition pour ta réponse,