Contrée des mutins

Contrée des mutins

J’aime cette contrée de cendres

Avec ses blanches poussières

Vêtant les roches nues

Contrée où il n ya pas l’ombre d’une ombre

Pays où brûlent les interdits

Sur ces stigmates de feux éteints

Là où il n ya ni armes ni gourdins

Juste des ombres de cœurs sains

J’aime ces étendues sans murs

Avec les pensées peignant une toile

Sans cadre ni ossature

Où l’horizon ne se déchire ni se voile

Contrée des mots brûlant le fer

Fondu en sang dans nos blessures

Encrier où la plume trempée toute fière

Laboure les morts déserts

Plaies sur les chemins des douleurs

Que remplissent les sables voyageurs

Seriez-vous un champ de bonheur

Mûri sur l’enfer de nos malheurs

les mots sans frontières, aux horizons infinis...
"un champ de bonheur, muri sur l'enfer de nos malheur"
oui, c'est cela
merci soleilbleu

Bonsoir soleilbleu,

Comme un renouveau, comme une renaissance,
"Les champs de bonheur" murissent bien souvent sur "l'enfer de nos malheurs", et s'ils laissent souvent beaucoup d'amertume, ils sont aussi un nouvel espoir.

Amitiés
Jeannie.