Au centre des réalités...

Cinq heures?
Six heures?
Quelle heure est il?

Ami,
J'en ai vraiment rien à foutre...

En mode rupture
Le temps s'étire au rythme de mes démesures
Et je suis là,
Sustenté non tenté par le centre des Réalités,
Isolé,
Sans trace
Sans repère.

Dysfonctionnement cérébro-statique...

Je sur-fonctionne...
Je trans-fonctionne...

Que se passe-t-il donc, Infini de ce monde qui m'entoure?

Seul, assis sur une mer de galets,
Je regarde l'eau de la rivière s'assécher.
La vie, je flotte...
Et bientôt...
Plus rien.

bonjour, j'aime bien le rythme de ce poème,
au centre des réalités, le monde qui tourne autour de nous. j'aime bien cette image

Qu'est ce que t'es sympa Bruine!
Et puis tu vois toujours des choses que moi je ne vois pas.

Par exemple cette histoire de rythme.
Enfin... quoi que peut être je la ressens.

Merci beaucoup,

Bien à toi,

La rupture du rythme donne un rythme moderne qui va bien avec le thème. Tu me suis ? 
Je ne suis pas sympa , c'est sincère. 
Enfin ça ne veut pas dire que je ne suis pas sympa !!! Rire

Je ne te suis pas un brin désolé...
Ton langage est celui d'une extra terrestre.
J'ai les pieds planté dans la boue de tout ce que les poétes de ce lieu arrive à extraire par les mots.
Les techniques me font du mal malgré le besoin que j'en aurai.
Il y a une vertu dans la boue, surtout si c'est une boue argileuse.
Je ne me dévalorise donc pas, mais je suis obligé de reconnaitre cela.
J'ai les pieds planté dans la boue...

Bienveillante et sincère, oui.

Merci pour cela,

Moi je doute beaucoup mais je crois que tu me depasses.
Ce n'est de toute façon pas un concours...
 j'ai tendance à tout emberlificoter,  
Sois toi même c'est tout !!!
D'accord ?
Moi aussi lorsque je lis certains poètes j'ai comme toi l'impression d'avoir les pieds dans la boue.
Comme quoi tout est subjectif

Sois toi même et c'est tout???
AHAHAHAH!!!

Ca fait trente huit ans que j'essaie Bruine...
Et ça risque de prendre encore un peu de temps.

En même temps j'ai pas l'impression d'être quelqu'un d'autre...

Suis je un autre?

Mais alors qui?

Qui?

Qui suis je?

******

Bien sûr, pas un concours.
C'est juste que l'art avec lequel tu écris me subjugue.
Et d'autres aussi me subjuguent.
Or, j'adore être subjugué par le bien qui plane au dessus de vos plumes.

Bien entendu la première partie du message ci dessus est dit sur le ton de l'humour et le sourire aux lèvres.

Je suis désolé si cela à pu être pris autrement, vraiment.

Mes chers Amis de plume...
La poésie est faite de tant de manières d'écrire !
La poésie ? C'est de l'émotion qui passe par les mots.
Peu importe la manière dont ces mots sont exposés.
Ainsi, moi qui aime écrire mes sentiments dans la musicalité du classique alexandrin, j'adore la prose quand elle est magnifiquement maîtrisée comme le fait Kacem Loubay :
AU GRE DE NOS PLUMES…
Continuez à écrire, c'est ça le principal, car c'est à force de se lire et de lire les autres qu'on fini par trouver sa manière.

Merci Gérard pour ton commentaire,
Il me permet de réfléchir.

Exception faites des génies en la matière, je pense aussi que c'est à force d'écrire, de s'écrire, de se lire, et d'en lire d'autres que l'on fini par trouver sa fluidité et le moyen d'extraire de soi.
A partir de là, c'est sans doute une nouvelle étape.
Une étape très révélatrice d'ailleurs.

Sinon, je ne suis pas sûr que la Poésie se résume à l'émotionnel.
Il me semble qu'il y a d'autres terres en sa faveur.
Je suis en recherche.

La poésie n'est pas centrée uniquement sur la personnalité et les émotions du poète. Elle lui permet de faire le lien entre l'homme et la nature, et de mieux comprendre le monde. Quant à la poésie engagée, c'est un outil qui permet au poète d'exprimer ses opinions politiques et d'inciter le lecteur à l'action, afin de changer la société.
Ainsi, Victor Hugo dénonce Napoléon III dans Napoléon le Petit, et les horreurs de la guerre avec, par exemple, L'Enfant. En effet, la forme poétique renforce la puissance de l'argumentation, permet de susciter colère et pitié chez le lecteur. L'utilisation d'images poétiques telles que "son crâne était ouvert comme un bois qui se fend" dans Les Châtiments, ajoute de l'émotion et augmente les chances de convaincre le lecteur par rapport à une autre forme littéraire.

Je suis d'accord avec cela. Mais enfin... dire que je suis d'accord c'est facile.
Tu fais le bouleau et moi je suis d'accord...

Je suis heureux que tu élargisses le champs des possibilités dans ce second message.

Mais n'y a t il pas encore une autre façon ou même mille d'être poète et d'inventer la poésie?
C'est une question que je me pose et à laquelle je répond affirmativement.
Cela m'entraine inexorablement à sortir de l'acception du mot Poète qui "condamne" ce dernier à la lecture ou à l'écrit.