La fleur d'un esprit malade,

Tu vois que du mal peut naître la beauté. Voilà un bel exemple.
Toi seul sait vraiment de quoi il s'agit.
Mais tu le poetise bien.

Merci pour ton retour Bruine,

Bien à toi,

C'est vrai jeannie,

Je m'aperçois que ces poésies suscitent en vous et en d'autres des sentiments qu'il ne me plait guère de susciter. Je n'imaginai pas cela. Je crois donc qu'il n'est pas bon que j'écrive de la sorte, ou du moins, il ne faut pas que je publie. Je vais y réfléchir.
Sachez tout de même que je ne suis pas aussi noir que ce surplus qui peut par moment s'échapper de moi par l’intermédiaire du stylo.

Merci de votre attention, et de vos retours

Pourquoi ?
D'abord, tu ne peux pas dire ça uniquement après deux commentaires.  Peut être d'autres en ont ils une vision différente. ..
Et puis, si tu écris comme tu le fais, il y a sûrement une raison. Même si tu t'en défends. 
Moi je trouve tes images très belles.
Il faut écrire comme on le ressent.
Si tes poèmes te plaisent quand tu les écris et les lis c'est le principal. 
Après bien sûr on peut tous progresser, mais alors c'est plus une question de forme que de fond.
Après il faut voir quel est ton but quand tu écris . Ce que tu en attends : susciter une émotion particulière chez le lecteur ou te faire plaisir, ou te libérer, ou relever un challenge etc...
La poésie à mon avis ce n'est pas pour les autres qu'on l'ecrit. C'est d'abord pour soi. Et c'est sur que si on publie on se livre de facon intime. Ca il faut l'assumer. Après,  que ça plaise ou non c'est une autre histoire.

Voilà,  j'espère ne pas t'avoir trop saoulé avec mon avis.

Et puis surtout il faut accepter les interprétations de chacun. Après tout, pourquoi dans les écoles fait on étudier les poèmes imagés.  Ils ont un sens précis pour leur auteur mais le profane ne verra que ce qui lui est accessible. ..

Merci Bruine,

Je partage ton avis sur nombre de points.

Disons simplement que je n'ai pas forcement l'envie de nourrir par un écrit, des sentiments contraires à ce qui fait du bien.
Si je ne parviens pas à extraire de mon fumier ce qui permets à une plante de grandir, alors tout ce que j'ai à proposer c'est un fumier trop frais ou trop acide. Or chacun sait que ce fumier là n'est pas bon pour les fleurs. Et moi j'aimerai être bon pour les fleurs...

Pour autant partir dans l'intime ne me fait pas peur(... tiens j'ai comme un doute là...), mais je pense qu'il faut quand même parvenir à extraire ou à transformer avant de livrer...

Je ne sais pas si l'on écrit la poésie pour les autres ou pour soi.
Peut être est-ce un peu pour les deux.
Peut être aussi que ça part d'un besoin viscéral d'offrir le sublime de ce monde.

Tu ne me saoules pas bien au contraire, ça m'aide.
Et puis ce n'est pas tous les jours que j'ai la chance de parler comme il se parle ici.

Merci encore,

Excuse moi Jeannie, peut être que je ne me suis pas exprimé correctement.
Je ne souhaitais pas dire que je ne voulais pas publier Jeannie, mais simplement que je devais réflechir à ce que je désirais publier fonction de ma démarche de base, laquelle n'est pas encore tout à fait claire.
J'ai donc décidé de faire d'autres tentatives, après quoi je verrai.

Je te remercie de ton attention,

Bien à toi,