Les douleurs de l'amour

A l'attention du lecteur/ de la lectrice: Les vers proposés ici ont pour unique vocation d'être une forme d'expression artistique, ils ne reflètent en rien la pensée de son auteur et ne sauraient être assimilés à un quelconque appel ou à aucune banalisation de la violence faite aux femmes. Merci de votre compréhension.

C’est que tu as la langue bien pendue,
Bien tendue, bien tendre. Un bonheur pour la vue
Alors qu’elle disparaît à nouveau après ton nouvel exploit ;
Pleine de vie tu dégluties et avales nos espoirs de foi.

Je te la couperais bien petite sœur,
Je la laisserais tomber à terre en même temps que ton cœur.
Et elle se videra à mes pieds,
Et j’embrasserais alors ton front ensanglanté.

Ne crains rien, je m’occupe de toi ;
Les bleus et les coups sont des caresses sous la soie,
Les joues rougies pas l’asphyxie, les yeux trempés
Sont des récompenses pour le sacrifice de ton corps abîmé.

Dis, tu crois qu’ils valent mieux que moi ?
Je te fais vivre, les battements de ton cœur accélèrent pour moi,
A ma vue ton souffle devient roque et haletant,
A croire que sans moi tu ne respires plus. Doucement…

Non, bien sûr. Tu sais que je suis le seul,
Je suis celui qui te respecte et te console:
Je fais couler tes larmes qui te torturent,
Et étouffe tes sanglots de mes veines gonflées et dures.

Mission accomplie panzerfiel !

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