J'aime trop ça...

J’ai peur de toi, c’est fou ;
J’ai peur de toi comme du loup,
Comme la fille que je suis, perdue,
Et qui cherche la sortie. Je sors ma longue-vue ;
Mais je ne vois que toi, c’est fou,
Mais je ne vois que toi et c’est tout.

J’ai peur de toi, tu me dégoûtes,
Ridicule comme une armée en déroute.
Mais ça ne m’empêche pas de vouloir te voir,
Découvrir ce que tu cache dans le tiroir
De la boite de Pandore, de ton corps,
Que je hais plus que tout, et que pourtant j’adore.

C’est pas ma faute si j’aime ça,
Te rouler dans la boue, te tordre les doigts.
J’ai presque honte alors ne m’en veux pas ;
Disparais en Enfer puisqu’on s’y retrouvera.

Ah l'amour! (dans tous ses états)

Spoiler:

Ma citée?

Oups! Quel est cet horrible "e" qui s'est échappé de mon clavier?

Quel sentiment étrange, quand se mêlent amour et dégoût/haine. Tu décris bien cette sensation paradoxale entre ses deux sentiments aux antipodes.
J'ai aimé lire ce poème

Jack

Qu'est-ce que vous entendez par "ma cité"? Je n'ai pas compris.
Merci J4ck, je l'ai fait pour une amie qui m'avait demandé de mettre des mots sur ce dégoût pour le sexe masculin dont elle ne peut pas se passer.

panzerlied a écrit:: Qu'est-ce que vous entendez par "ma cité"? Je n'ai pas compris.

Bon entendons nous: pour moi le mot Cité est synonyme de Ville. Et puis vous mentionnez Grenoble pour localisation. Or il se trouve que je connais cette ville pour y avoir logé plusieurs fois, précisément chez mon fils, avant qu'il ne se rapproche de son lieu de travail (ST Crolles) Ainsi j'y vais plusieurs fois chaque année. D'où ma répartie.

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