la mort si pathétique

J'ai toujours cru que pour tuer il fallait des fusils,
Je n'aurais jamais pensé que ton seul sourire aurait suffit :
Je m'attendais à entendre l'écho d'un coup de feu lointain,
A enfin disparaître pour ne plus vivre que dans ton sein.
Il aura suffit de quelques mots pour que mes oreilles sifflent,
Et les plaies se sont rouvertes là où tu avais planté tes griffes.

La neige commença alors à tomber, mais je n'avais pas froid,
Les larmes tiennent chaud, parfois, quand le cœur ne bat pas.
Mais les côtes ne résistent pas toujours aux secousses des pleurs,
Elles finissent par exploser comme une carcasse sous la chaleur
D'un soleil trop violent, sous les coups répétés des flammes ;
Mourir a quand même plus de gueule quand c'est la faute d'une femme.

Oublier n'est pas si simple dans le silence d'une crypte,
On préfère pleurer, juste comme ça, par principe,
Parce que résister à la douleur ne doit pas être facile,
Ce serait trop parfait ; l'amour n'aurait plus ce coté infantile,
Fragile, ce coté héroïque que vantent les romantiques :
L'amour ne serait plus aussi pervers ni aussi pathétique.

Je me suis fait le plaisir d'une seconde lecture. Laquelle fut suivie d'un moment de méditation. C'est dire que ton texte interpelle et c'est bien.

l'amour et la douleur. oui, les deux vont souvent ensemble.
et comme tu le dis, sans douleur, aurions nous conscience de la valeur de l'amour ?
mais c'est aussi parce que nous en attendons beaucoup que nous souffrons.
il n'y a qu'une solution : devenir moine tibétain !!!

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Bruine

Bonjour Panzerlied,

L'amour fait souffrir, pourtant nous ne cessons jamais de l'espérer et d'en accepter les souffrances.

Amitiés
Jeannie.

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