"Parfum des souvenirs..."

Invité

Parfum des souvenirs enfermés dans la boue des chemins qui vont vers la montagne
Le vent se lève enfin regarde-le un jour tu me diras
Ce qu’attendait l’étoile qui fait mourir les hommes en les touchant avec une fleur
Pleurer de trop aimer le sais-je enfin au bout de cette nuit froide
Quand à l’aube je secoue la poussière des nuages
Mon amour rêves-tu le silence est enclos tiens tous ses ors sont là
Parfum des souvenirs allez vers la montagne
Moi je reste en arrière votre chemin est long
Ce soir la mer se pare de ses douleurs d’amante
La vague grossit et enserre la dune
Il y a bien longtemps
J’ai vu passer de grands vols d’oiseaux ivres de lumière
Conte-moi leur histoire avant que le jour vienne
Dis-moi aussi pourquoi ce faiseur d’aquarelles assis au bord des nuits
Qui poudre de cristal l’or des chemins de sable.

... Libérés de toute entrave, vos vers expriment une belle et profonde poésie.

Amicalement,

Textes protégés par © Copyright N° 79Z516A
L.Kazan **

Invité

Merci beaucoup.
"libérés de toute entrave" est un peu excessif ; ce n'est pas tout à fait de l'écriture automatique.

J'évoquais bien entendu une forme particulièrement réussie de vers libres. Ce qui facilite l'expression de la pensée n'est pas nécessairement synonyme d'écriture spontanée. Alexis Léger, pour ne prendre que cet exemple, ne versait pas à proprement parler dans la facilité...

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L.Kazan **

Invité

Tiens, c'est drôle que vous évoquiez Saint-John Perse : c'est un de mes maîtres...

Invité

J'aime vos écrits très poétiques.
Chantal

Invité

Merci à vous ! :tournesol

Bonjour orphée XXI,

Malgré les souvenirs, "un faiseur d'aquarelles" peut encore nous faire rêver !

Amitiés
Jeannie.

Invité

C'est l'essentiel !

Un verbe poétique que l'on dit à juste titre envoûtant, un rythme inimitable, une imagerie si spécifique...
La poésie de Saint-John Perse doit être entendue, c'est là une nécessité vitale pour une diffusion revigorée.

"Parfum des souvenirs..." Microphone-2pf51

"Parfum des souvenirs..." Microphone-2pf51

http://www.sjperse.org/voix.html

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Gérard SANDIFORT, alias Sandipoete
"Parfum des souvenirs..." Vieux-10

Solum telum ego tolerare ? Pluma !
La seule arme que je tolère ? La plume !...

Invité

Oui, de même la poésie de Claudel et celle de Péguy. En fac, j'ai eu comme professeur un poète (Yves Cosson, aujourd'hui disparu) qui lisait - ou plutôt déclamait - Claudel au point de nous mettre les larmes aux yeux, et cela bien qu'on ne comprît pas toujours le sens du texte. C'est à cette époque-là que j'ai perçu ce qu'était la poésie.

Je vous perçois très envoûté par la prose et c'est une très bonne chose pour la poésie !

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Gérard SANDIFORT, alias Sandipoete
"Parfum des souvenirs..." Vieux-10

Solum telum ego tolerare ? Pluma !
La seule arme que je tolère ? La plume !...

http://www.charlespeguy.fr/

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Gérard SANDIFORT, alias Sandipoete
"Parfum des souvenirs..." Vieux-10

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