L'ÉDITION DE SES OUVRAGES

Depuis que je m’intéresse à la question, je suis persuadé que se faire éditer est à la portée de chacun.
Encore faut-il connaître les règles du jeu, les respecter, et déterminer ce que l’on entend exactement par « se faire éditer ».
Le compte d’auteur est souvent dénoncé comme une arnaque ;
il y a des vraies raisons à cela, mais aussi un certain aveuglement dans cette généralisation abusive.
Après tout, l’autoédition n’est-elle pas la forme ultime de l’édition à compte d’auteur ?
Contrairement au compte d’éditeur, où l’auteur cédait ses droits d’auteur en échange d’une contrepartie financière de la part de l’éditeur, ici, l’auteur conserve ses droits, mais doit contribuer à assurer l’exploitation commerciale de son œuvre.
De ce fait, toute la dynamique est inversée : ce n’est pas l’éditeur qui choisit d’éditer ou non votre manuscrit, mais vous-même qui choisissez de le faire, et avec quel « éditeur », le cas échéant.
Ce n’est plus l’éditeur qui a le dernier mot sur la façon de préparer votre manuscrit à la publication, de le marqueter et de le vendre ; c’est l’auteur.
Selon moi, le compte d’auteur a du sens pour une édition à but non commercial. Je veux parler de tous les manuscrits qui n’entrent pas dans les critères vendeurs des éditeurs à compte d’éditeur, mais que l’auteur souhaite malgré tout voir édités, pouvoir distribuer et faire lire à une minorité intéressée. Certaines personnes méprisent une telle démarche, car ils persistent à tort à vouloir prendre les éditeurs (à compte d’éditeur) pour les garants d’une qualité quelconque. Vous savez ce que j’en pense.

Vous trouverez ci-dessous quelques sites proposant une édition à compte d'auteur.
Si personnellement, j'ai édité quelques ouvrages dans trois de ces sites, c'était pour deux raisons primordiales.
Premièrement, je voulais trouver des entreprises proposant la création de mes recueils sans frais pour moi.
Deuxièmement, je voulais une adresse qui me permettrait de commander mes recueils pour les offrir quand bon me semblerait.
http://www.alexandrie.org/modules.php?ModPath=CentralBoard&ModStart=CentralBoard
http://www.publibook.com/
http://www.manuscrit.com/
http://www.alchimistesduverbe.com/soumettre_manuscrit.htm
https://www.lulu.com/fr/fr/
http://short-edition.com/
http://www.thebookedition.com/

Si je me suis servi des sites ci-dessus référencés, celui qui ne m'a jamais fait défaut et dont je me sers toujours, c'est :
http://short-edition.com/

Bonsoir Gérard,
c'est une très belle attention de ta part que de
guider les auteurs vers une possible publication de
leurs oeuvres!

Pour ma part je voudrai dire:

"Attention, piège à con!"

En effet, j'ai publié à compte d'auteur,
lorsque j'avais 18 ans, un recueil de poésie
intitulé:  Et fou à en crever

Vous pouvez trouvez cette publication
sur la Bibliographie de la france de 1974.
Cette bibliographie est adressée à tous les
libraires chaque mois.
Pour autant, le compte d'auteur qui me fut
proposé, indiquait:

Tirage: mille exemplaires
publicité: sur radio
Publié sur: Bibliographie de la france

Mon recueil fut bien tiré à mille exemplaires
La publicité sur radio n'exista qu'un soir!!!
Mon recueil fut annoncé sur la bibliographie
de la france.

Mais, mais... pour autant, je dus payer, à cette époque,
5000 francs pour tout cela que l'éditeur justifia
comme frais de participation... de l'auteur (réfléchir!)

Donc: compte d'auteur!

Sur les milles exemplaires, quatre cent furent
vendus pour lesquels je reçus un chèque de vingt
francs!

Il me restait donc à ma charge de vendre 600
exemplaires.

L'éditeur m'envoya les 600 exemplaires à mon
domicile m'indiquant ( en gros ) démerdez-vous!

Mais sans oublier de me demander le du de cet
envoi!

J'avais six cent bouqins sur les bras dont les textes,
écrits entre treize et seizen ans ne tenaient pas la route
et dont tout le monde se fichait bien!!!

Les six cent bouqins attérirent chez ma Grand-mère
car à cette époque, je n'avais pas d'autre adresse postale!

Elle, elle crut en mes mots, me disant:
Alain, tu as fait des progrès!!!

Mais j'avais dix huit ans et la Route des Mots
ne se fait pas qu'en un seul jour.

Parallèlement, quelqu'un de ma connaissance
publia un ebook (voici quelques années seulement)
il est assis dessus les exemplaires qu'il donne
à droite à gauche, à des amis!!!

Aucun éditeur, fut-il, ebook ou autre ne s'intéresse
à la Poésie!

Sachez que la Poésie n'est pas rentable pour les éditeurs
qui ne rentabilisent des publications de poèmes que
s'ils sont signés: Albertine Sarrazin, Andrée Chedid
et autres publications déjà publiées d'auteurs "reconnus".

Voilà ce que j'avais à dire sur ce point.

Alain Girard

ps: se mettre à plat ventre cela est réservé aux soldats
de toutes les armées mais pas aux Poètes talentueux
comme chacun de Vous!

Pour ma part, j'édite mes recueils sur internet et je n'achète les livres que lorsque je l'ai vendu à l'unité.
Mais je me sers du modèle comme trame pour préparer mon recueil avant de l'envoyer au site TheeBookEdition, Lulu ou Edilivre.

Idée magnifique
On en reparle demain

Bon an mal an, les éditions Thot (CA2012 : 150 k€, 4 personnes) reçoivent près de mille manuscrits.
En moyenne, 25 d’entre eux seront finalement retenus par le comité de lecture.
Au départ consacrée aux ouvrages illustrés pour les adultes, l’entreprise s’est convertie dans la littérature généraliste, planche de salut pour affronter un marché imprévisible et fragmenté.
“À 1 000 exemplaires écoulés, on peut déjà considérer un titre comme un succès. En sachant que 90 % d’entre eux ne franchiront pas cette barre”, estime Jacques Vialat, fondateur des éditions Thot.
Dès la réception de votre ouvrage, ils vous envoient un accusé de réception par courriel. Le manuscrit est ensuite soumis à leur comité de lecture. Il sera lu et commenté par un ou plusieurs lecteurs. Leur comité de lecture est composé de lecteurs de différents horizons qui ont une triple tâche : lire le manuscrit, rédiger une fiche de lecture et donner leur avis en vue d’une éventuelle publication. Si votre manuscrit est retenu, ils vous envoient une proposition de publication et votre ouvrage sera alors intégré dans l’une de nos collections dont il suivra la ligne éditoriale.
http://editionsthot.com/

Bonjour Gérard,

Pour l'instant je me contente de publier mes petits poèmes sur ton sympathique forum, mais je te remercie pour ces renseignements.

Amicales bises
Jeannie.

Bonjour à toutes et à tous.

C'est après moult hésitations que passée l'illusion Lulu.com, j'ai tenté l'aventure Edilivre (donc cette fois avec signature de contrat). Je dois reconnaître deux choses: d'abord, pour ce qui concerne les romans, leurs prix de vente sont tellement dissuasifs que je me retrouve obligé de revenir chez Lulu en mode privé si je veux en offrir à mon entourage (à moins d'acheter un stock, ou d'attendre une offre promotionnelle, l'auteur ne bénéficie en général que de 10% de remise par rapport au prix public). La seconde étant qu'il m’apparaît utile de vous prévenir qu'à moins d'être certain d'en contrebalancer le coût, il convient de se méfier de leurs offres commerciales d'aide à la publication, carrément inabordables pour qui n'a pas vraiment d'argent à jeter par les fenêtres (rien que pour obtenir une couverture personnalisée (gratuite chez Lulu, hé bien sachez que ça n'est pas donné chez Edilivre!) et puis, en plus de la qualité du papier qui est médiocre en version standard, il faut carrément galérer pour obtenir une mise en page correcte (notamment en poésie).

Et pourquoi tenez-vous donc tant à être publiés ? Les forums comme celui-ci ne touchent-ils pas plus de lecteurs que des publications au succès forcément hasardeux ? Et ils ne coûtent rien. Si on me propose un livre que je dois acheter, j'attends qu'il m'apporte quelque chose présentant un intérêt certain, à défaut de révolutionner l'art. S'il ne contient que des banalités, des clichés, de la versitude et des fautes de langue, je regrette évidemment ma démarche d'achat. Il est vrai qu'un éditeur un peu connu n'acceptera pas n'importe quoi. Il dirige une entreprise artistique et commerciale. Cela tombe bien pour moi : j'en veux pour mon argent.

Pourquoi éditer un recueil ?
C'est simple, il existe encore des personnes qui ne veulent pas d'Internet voilà tout.
Je préside une association de personnes âgées dans le milieu rural et croyez moi, sur les 130 membres de l'association, seulement une se sert d'un ordinateur portable connecté.
Résultat, quand un membre me le demande, je lui fourni un recueil en prenant soin de lui parapher.
Ma poésie, circule ainsi de main en main et de bouche en bouche dans ma commune.
Il m'est arrivé aussi d'écrire à la demande d'une amie un texte qu'elle a lu jusqu'à le faire pleurer celui là qui fétait ses 80 ans. Bien sûr je ne crache pas sur internet et je crois l'avoir prouvé en créant ce forum, mais je me sers de toutes les manières d'écrire.

J'ai moi-même débuté par l'écriture poétique, je faisait alors mes propres recueils de manière artisanale, et puis les techniques d'impression ayant évolué, cela me coûtait moins cher de passer par Lulu à titre privé. Par la suite étant devenu auteur de romans, je ne pouvais décemment me cantonner à publier sous la seule forme électronique. Ainsi, pour répondre à la demande, il m'a fallu disposer d'un certain nombre d'exemplaires papier de mes livres. Et puis je ne ne me vois pas vraiment participer à un salon du livre avec mon ordinateur pour seul support!

Bonsoir,

Ayant fait éditer (ayant édité ?) trois ouvrages dont un recueil de poésie, je n'arrive toujours pas à comprendre ce que signifie proprement compte d'auteur. Ce que je retiens, c'est que plume inconnue ne vend pas vite comme l'a souligné quelqu'un plus haut et il n'a pas tort de dire que la poésie ne vend pas...Perso, je suis obligé d'acheter mes livres et essayer des les revendre ou les offrir (ce qui arrive plus). Le "problème", c'est que la poésie, quand tu la commences vraiment, c'est pas facile de s'arrêter...On l'aime une fois, on l'aime pour toujours...alors que ça rapporte ou pas, on a envie d'écrire et de publier....
Pour en revenir à l'édition, je n'aime pas du tout l'édition numérique et j'ai même demandé à mes éditeurs de ne pas vendre la version électronique de mes ouvrages...Mon deuxième ouvrage a été édité par un poète auto-entrepreneur auprès de qui j'ai beaucoup appris dans l'écriture de la poésie...le seul hic pour moi avec sa maison d'édition qui se trouve à Brest est au niveau de la diffusion...je ne dispose pas facilement de mon ouvrage:il faut commander, se faire livrer (ce qui prend du temps vu la distance)... Bref, pour mon prochain recueil, j'ai donc choisi un autre éditeur pour voir si ça change quelque chose ; en tout cas déjà au niveau du contrat proposé, je ne débourse pas un sou pour l'édition...j'attends la note de lecture depuis 3 mois maintenant...

Amitiés.

"Ayant fait éditer (ayant édité ?) trois ouvrages dont un recueil de poésie, je n'arrive toujours pas à comprendre ce que signifie proprement compte d'auteur". Maalik

Très simple !  Tu fais tout toi-même sur ton PC (mise en page, orthographe, ponctuation) et tu envoies ton fichier à des sociétés spécialisées en relation avec des imprimeurs. Tu peux choisir une couverture et un format. Ils impriment exactement ce que tu écris.
Coût environ 60 euros pour une dizaine de bouquins de 180 pages environ.
Tu reçois tes livres par la Poste et après commence l'aventure de la diffusion.....par toi :)

Amicalement

Oups Maalik, désolé !

Je viens de décrire le système de l'auto édition...(je ne connais que celui-la)
Remonte un peu, il y a des conseils....

Bonne journée

Surfeur a écrit:

Oups Maalik, désolé !

Je viens de décrire le système de l'auto édition...(je ne connais que celui-la)
Remonte un peu, il y a des conseils....

Bonne journée

... Ce qui en soi est déjà une bonne chose!

Bonjour, j'ai une question par rapport à l'édition.
Voulant quitter édilivre car prix trop excessif, je compte me mettre sur publibook
Mais j'ai vérifié sur internet et j'ai peur que ce soit une "arnaque"
Que pensez vous du site "publibook" ? Sachant que je veux comme édilivre, rien payer si possible !
Merci, j'attends vos réactions.

Gérard on peut rajouter

BOD
qui est une maison d'édition sur le net fort sérieuse
LULU 
est un imprimeur qui marche super bien et très sérieux
BOOKELIS 
cette maison fort sérieuse également sur le net

amitiés

Bonjour à tous : il n'y a d'autre solution que l'autoédition : les éditeurs qui ont pignon sur rue ne font marcher que leurs potes, les relations, le réseau ont toujours primé sur le talent.
Croire en soi est la première chose fondamentale, c'est cela qui déterminera votre détermination (pardonnez-moi cette tournure volontairement autodérisoiresque) votre détermination à publier non pas pour espérer un best seller mais pour la joie d'avoir entre les mains un recueil abouti que l'on peut offrir à certains et vendre à d'autres car c'est gratifiant de voir quelqu'un payer pour votre ouvrage.
Dernièrement j'ai reçu mon premier billet de Poète, 10 E pour un poème personnalisé.
Jamais je ne le dépenserai : je vais faire encadrer ce billet avec les formules associée : "Mon premier billet de Poète offert par Micheline en récompense à son poème personnalisé qui l'a émue jusqu'aux larmes / Lieu, date et Signature / le tout sous verre et joliment encadré.
Donc si vous croyez en vous auto éditez- vous : personnellement je ne vais pas tarder à franchir le cap.

Coucou Gérard
Qie penses tu des editions Colybrix?
Merci pour ces précieuses informations
Amitiés

J’ai 74 ans.Il y a 30 ans,j’avais
Contacté un éditeur pour un livre
De poésie.
Il m’avait répondu que la poésie
Ne se vendait plus.
Personne ne lisait plus ça!
J’avais aussi édité un roman à compte
D’auteur.(sans passer par aucune maison
D’édition)
Fiasco total.
J’avais grillé 25000 francs de frais
D’imprimerie pour rien!
Depuis mes ambitions sont retombées!
Et avec le recul,j’ai vu que je n’avais
Été qu’un jeune con prétentieux!
J’avais aussi écrit une centaine de poèmes
Dans l’hebdomadaire local.
Et des années plus tard,je me suis aperçu
Que tout ça aussi n’était que pure vanité!
En fin de compte,je suis resté un parfait
Inconnu,et c’est mieux comme ça!
Car j’aurais été encore plus con
Que je ne le suis aujourd’hui !
Le succès m’aurait monté à la téte!!

Short Édition : En juin 2021, la maison d'édition française de littérature courte Short Édition a subi une violation de données qui a exposé 505 000 enregistrements. Les données concernées comprenaient les adresses électroniques et physiques, les noms, les noms d'utilisateur, les numéros de téléphone, les dates de naissance, les sexes et les mots de passe stockés sous forme de hachages salés SHA-1 ou salés SHA-512. Short Édition a auto-soumis les données impactées au HIBP. Données compromises : dates de naissance, adresses électroniques, sexes, noms, mots de passe, numéros de téléphone, adresses physiques, profils de réseaux sociaux, noms d'utilisateur
Et comme cet éditeur ne m'a pas contacté pour m'en prévenir, je me suis désabonné.