Bonjour à tous, après quelques recherches sur le net résultantes d'une certaine envie d'être confronté à un regard critique, analytique, méchant, insidieux, dégoulinant du fiel de l'objectivité....( à compléter ) vis à vis de mes débuts dans la régurgitation composée, je suis bien content de voir que de tels forum existe pour cette envie de partage et de découverte qui est pour l'instant, en moi (après faut voir)
SANS TITRE
Dans l'éclat des lunes
Sordides et sans égaux
L'ombre que tu fumes
N'est d'aucun mégots
La lumière est morte
Dans tes pauvres yeux
Comme une sorte
De blessure des cieux
Que tu portes bien
Est-ce confortable
Aux portes du grand Rien
D'être l'érable
Coulant des grands arbres
Nacrant de leur long
Ton éclat de marbre
Et d'un toucher con
Colle aux doigts du porteur de sabre
SANS TITRE 2
Les jours que je sortais des cours
Et que l'estomac demandait son tour
Tenu en tenailles par faim
Et guidant mes jambes vers tes parfums
J'allais dans ces allées là
Fleuries des alyzées et des lilas
Perdre mes pas vers les tiens
Essayant d'en faire plus que toi, pour rien
Et si près du ciment froid,
Des tours de béton impopulaires
Où s'entasse de l'effroi
Qui aurait cru trouver un si bon air
Au détour d'une passerelle
Où j'apprenais les matières non scolaires
Chauffés par un soleil indifférent
On se disait sur le banc
De quoi se ferrer mutuellement
Des mots pathétiques sans s'en moquer
De la mort qu'on dénonçait
L'atmosphère tuante de mes blancs
Qui auraient pu me dévoiler vraiment
T'étais rousse comme un caniche
J'étais comme un chien un peu aux abois
T'étais pas faite pour la niche
Ou alors c'était moi, depuis, j'aboie
Tu prenais ta gamelle sur mes genoux
Moi, j'en prenais plein la gueule
Mais tes postillons c'était les plus doux
Sans eux je me sens bien seul
J'me suis mis à lire pour t'impressionner
C'était pas une bonne idée
J'étais vachement désillusionner
Quand tu m'as dit, que j'te f'sais chier
Bof'Story
J’me lève j’ai les yeux qui collent
Ma bouche n’est plus à envier
J’ai même envie un peu d’chier
Mais faut l’temps que l’colon décolle
Du chiotte qu’il a envahi
Y’a soufflé un vent d’panique
Dès l’moment ou il est sorti
Bah c’était pas L’Amérique
Ou alors profonde, mais nique
J’me lève, j’ai les yeux qui collent
Et hier, j’ai pas bu d’alcool
J’ai fumé du mauvais chicon
Mais c’était ça ou rien c’est con
Finalement j’me fais l’café
Et j’men bois mes six tasses de thé
En matant les pétasses qui passent
J’suis cynique sur la qualité
Quoi que, j’voudrai qu’elles repassent
Faut t’il montrer son cul quand on a rien
J’en ferai pas tout un alexandrin
Et le matin bah pour les yeux
C’est pas non plus s’qui s’fait de mieux
Si ces filles c’étaient des fusées
Comme mes yeux ça décollerait pas
J’leur en veux pas elles sont naïves
Ou alors c’est moi, ça arrive
J’fume mes dix cigarettes
Et puis passe la raclette
Sur l’carrelage dégueulasse
Ça fait longtemps faut que j’le fasse
Putain, j'suis trop badass