Les doubles visages.

Les hommes raffolent des infirmières,
Je vais vous décrire mes trois téméraires,
La politesse a souvent l’image d’une cruauté,
A ne plus voir son patient avec sensibilité.

Une perfusion passée trop rapidement,
A l’arrivée j’ai été prise de forts tremblements,
Innocente infirmière, dans une certaine ruse,
Comme l’hypocrisie du cri de la buse.

Ma deuxième infirmière m’a démolie sur le cancer,
Depuis ce jour j’ai vécu un enfer,
Voulant s’infiltrer chez moi, je l’ai virée,
Elle cherchait à s’imprégner dans un sens organisé.

Avec la troisième je fais disparaître mes veines,
Toujours raison d’être en retard,
mais moi j’ai la graine,
Non pas de tartine de confiture,
Avec des médicaments décalés je vais droit dans le mur.

Le médecin constate une détérioration,
Pas de mon état mais des retards d’organisation,
Le corps humain ne peut supporter trop de décalages,
Il a ses limites pour ne pas faire naufrage.

Certaines infirmières ont le sens de la surpiqure,
La peau n’est pas un tissu de couture,
La fragilité d’un bras on s’en fiche,
C’est du forcing sur un terrain en friche.

La blouse blanche n’est pas immaculée,
Le double visage n’a pas souvent d’humanité,
Ces trois cas m’ont dans la profession marquée,
Mais je ne suis pas là pour généraliser.

Textes protégés par © Copyright N° 79Z516A

Ghislaine

Ah ! Ah ! Une sacrée critique aux blouses blanches "féminines"...
Elles ne sont pas toujours réconfortantes dans leurs prestations rapprochées....

Une lecture qui fait sourire et qui interpelle nos futurs "hospitalisations".... Coeur sourire

Ecrire est un acte d'amour, s'il ne l'est pas, il n'est qu'écriture - (Cocteau) -

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