M’aime la vague…

M’aime la vague…
 
M’aime la vague en ce rivage et puis s’en va,
Reste sur mes lèvres le sel d’un grand bonheur,
Brûle en ma chair flétrie ce désir d’autrefois :
Se consumant longtemps au grand dam de mon cœur.
 
M’aime mon âme qui me berce au gré des flots
De l’océan troublant où baigne mon tourment ;
L’émotion provoque la déroute des mots,
Quand viennent s’échouer ceux des grands sentiments.
 
M’aimes-tu quand me tue la solitude, le vent ?
Je tends  mes mains aux cieux implorant le zéphyr
D’aller te rappeler les mains de ton amant :
Les folles caresses qui te faisaient gémir.
 
M’aime la vague en ce rivage et puis s’en va ;
La redessinerai dans un de mes poèmes…
Pleurerai sur les mots qui parleront de toi,
Penché sur la page des souvenirs bohêmes.
 
Pierre WATTEBLED- le 6 octobre 2013.

 lire et imaginer un message, et rêver quand on aime la vague

Même si cette vague revient toi qui l'aime
Le temps ne sera pas aussi beau qu'en ce temps
Ce poème sur la grève a laissé ta bohème
Avant qu'au loin ne l'emporte le vent.

Beau poème !
Amicalement

J'ai beaucoup aimé tes deux poèmes et j'ai hâte de voir apparaître la prochaine vague ;)

Au passage SOLITUDE, I.D. TUE L'OS

La "vague" berce ces mots évoqués et le plaisir de les lire
avec enchantement.

amitiés,
André, épervier

Bravo, Pierre, je demeure sous le charme,

Merci de ce beau partage.

Roger.

La vague se retire ; vient une autre vague - ou serait-ce la même ? - et souffle la saison des grands sentiments. Si les interprétations savent diverger, je pense que Mère - Nature ! -, si elle découvrait ces mots, aimerait davantage les épines qu'elle tient pour fils. Des épines dans le tronc de Mère......
Et le vent poursuit son cours.

Mais... Qui est Mère Nature ?

C'était un beau moment que la lecture de ce poème. L'espace de quelques secondes, je suis comme qui dirait désenchanté. Merci.






Très chère Tigresse ! quel accueil que celui dont vous vêtissez chaque larme qui répudiera mon coeur pour venir ici s'échouer, et féconder les plumes les encéphales et les coeurs qui demeurent mes frères ! Merci pour ce petit rire unique, coutume fort appréciable.

Que la joie se plaise chez Séron ; qu'ils y dorment, les petits plaisirs ! (Et du soleil d'étaler ses rayons qui, gorgés parfois de piment, les pourraient obscurcir !)

Je me suis sentie bercée par la houle qui glisse jusqu'au rivage sur lequel, sans cesse, la vague échoue... C'est très beau.