Le café

Le réveil sonne, je l’achève
Dans un grognement, je me lève

Quand mon pied gauche atteint le sol
Plus de retour en arrière
Agacé par la lumière
Dans mon esprit baigné d’alcool

Les idées flottent, nébuleuses
Et se complaisent, écailleuses

Pas à pas je fais mon chemin
Comme accablé par la vieillesse
Je me débats avec mollesse
Dans les broussailles du matin

Je progresse dans la démence
Vois la fontaine de jouvence

Je m’en approche, solennel
La source mythique est tarie
Me laissant blême, en aporie
Je tends l’oreille, entends l’appel

Je me saisis d’une capsule
Puis la glisse sous l’opercule

Et sous la pression d’un bouton
Coule une liqueur mordorée
Je tends ma coupe préférée
Goute au breuvage de raison

En un instant tout s’illumine
Et le brouillard se dissémine

Dans ma maison, dans ma cuisine…

Eh bien, à la tienne !

Une séquence de vie bien rythmée...

Bravo!


Roger.

J'aime!

Alain Girard

Merci Roger
Merci Alain
vos commentaires me font plaisir
C'est un petit texte sans prétention je n'en suis pas vraiment satisfait. J'ai l'impression que je casse le rythme à plusieurs endroits

Excellent... je suis dans le même état le matin tant que je n'ai pas bu mes cafés... un brouillard sans nom avec de la nuit le reste des démons.

Excellent !!!

Je t'offre un ce qui est rare chez moi lol !

Amicalement

Retour sur terre.... Un réveil c'est l'éveil des sens.... à ta belle muse...
très beau poème

Un breuvage de raison, c'est ce qu'il faudrait à tout le monde lol.
J'aime beaucoup :) .

C'est un réveil aux idées ensommeillées.....

.....mais Ô Combien révélateur

de tous les fourmillements d'un corps qui appelle son "stimulant"...

J'aime ce réveil qui se déploie..au plus vrai....

Vous avez dit CAFé. ! Café ! ...et UN café.....

Merci beaucoup!!

Merci Daniel
Je vois que beaucoup de gens sont familiers de cette torpeur avant le café. ^^

Mon frère, quand j'étais plus jeune appelait ça...
Avoir la gueule de bois...
Évidemment dit comme ça, c'est beaucoup moins poétique.
Félicitations pour ce poème