Ô Terreur Nocturne !

Très beau! Ces draps mortuaires me laissent pensif!

Moi de même, bien que je trouve qu'il y ait plus de concepts que d'images… d'où la seconde version en cours de rédaction, avec une forme plus poussée au passage.

Merci d'être passé !

j'attends donc la deuxième version...
Oublies tu les e muets en classique ? Il est vrai que depuis Malsherbes ont a bien dépoussiéré la poèsie
Moi qui suis de la "vieille" école je m'astreints encore à les prononcer devant une consonne..
Mais ce n'est qu'une question d'appréciation bien entendu,
Ton poème me plaît car en le lisant j'oublies cette contrainte bizarre que nous ont laissés les anciens.

Sur la forme rien à redire, moi-même je fais abstraction des "e" muets devant une consonne.
Sur le fond, j'ai du mal a faire le lien entre les différentes images. Mais ce sont des terreurs nocturnes ce qui supposent que les rêves se chevauchent sans forcément avoir de lien... du moins je pense.

Amicalement

CLAIRELYSE a écrit:

j'attends donc la deuxième version...
Oublies tu les e muets en classique ? Il est vrai que depuis Malsherbes ont a bien dépoussiéré la poèsie
Moi qui suis de la "vieille" école je m'astreints encore à les prononcer devant une consonne..
Mais ce n'est qu'une question d'appréciation bien entendu,
Ton poème me plaît car en le lisant j'oublies cette contrainte bizarre que nous ont laissés les anciens.

Tu parles de mots comme "bougi-E" ? Personnellement j'ai tendance à "fondre" le "e" avec la voyelle qui précède et à prononcer quand t'as une consonne dure "du-Re", "per-DRe" par exemple. Après c'est vrai qu'en classique on devrait les prononcer mais… j'ai pas l'impression que ce soit respecté chez Hugo, Musset ou Vigny… j'irais re-vérifier ce soir parce que j'ai un doute…

Tu as appris à prononcer les "e" dans les "ée" ? En français en collège les profs n'insistent pas sur la lecture… tout ce qu'on a pu perdre… c'est dommage.

Merci d'être passée et puis au plaisir de te retrouver sur la seconde version !

Pagnolesque, j'ai un peu du mal à comprendre comment t'as eu du mal entre "différentes" images, parce que, en écrivant, j'avais l'impression que d'en écrire une seule lol Comme quoi l'interprétation individuelle peut diverger totalement de ce que voyait l'auteur.

Ce sont quoi, pour toi, les images que tu as vu et qui formeraient le rêve ? (par curiosité ^^)

Quel bel écrit. Ses draps mortuaires nous emmenant vers notre dernière demeure me font réfléchir !

Merci bien Adrienf (:

D'un romantisme propre à me plaire...

Citation :

Tiré de son sommeil, réveillé par son deuil,
Une larme de sang s'écoule sur sa joue
Et l'onguent de son cœur s'effrite en son cercueil.

Là on comprend ou, plus exactement, je comprends que le poète est tiré de son rêve.

Mais les strophes précédentes laissent plus à penser que ce poète, bercé par l'obscurité de la bougie qui s'est éteinte, plonge dans ses souvenirs, aussi douloureux soient-ils.

Citation :

La bougie s'est éteinte au milieu de la nuit,
Et le poëte encor pense à sa douce élue
Qui s'en était allée vers cet astre qui luit.

Là-haut, au firmament, de sa lumière émue
Éclaire tendrement un souvenir d'enfance
Qui s'enfuit tout là-bas, s'égare sous la nue.

Pour moi le souvenir et le rêve (songe, chimère, fantasme) sont différents et diamétralement opposés. Le souvenir est quelque chose de concret faisant partie d'un passé réel. Le rêve et ses dérivés font partie au contraire de faits irréels que l'esprit s'invente. La terreur nocturne fait partie de cela.

Suis peut-être pas très clair là... mais c'est simplement pour répondre à ta question.
Amicalement