Matin fragile

Matin fragile

Le voilà ce matin d’automne
Quand la brise froide caresse
Nos ultimes rêves atones
De plages vides et sans liesse.

Rochers du destin ou se brisent
Mes songes en écume sombre
Que le vent éparpille en frise
Funeste…Présage de l’ombre!

Qui vient….

Le dragon fulmine et trépigne
Quotidien burlesque et terrible
Qui sans en montrer aucun signe
Rugit et révèle l’horrible!

Vains regrets en rudes tourmentes
De mes solides vérités
Se régalent les indécentes
Terreurs des enfants apeurés

Et la brise me damne et me prend
En ce matin froid d’automne
Le long de la rivière du temps
Moi l’enfant devenu homme...

Jusqu’à la prochaine escale….

En te lisant j'en viens à penser (peut-être à juste titre), que nous sommes par certains côtés, plus fragiles devenus hommes qu'en étant enfants.
Enfants nous avons nos rêves, nos destinées... hommes il nous reste notre passé, parfois notre solitude.
Matin fragile superbement exprimé ici.
Merci à toi.
amicalement

pagnolesque a écrit:

En te lisant j'en viens à penser (peut-être à juste titre), que nous sommes par certains côtés, plus fragiles devenus hommes qu'en étant enfants.
Enfants nous avons nos rêves, nos destinées... hommes il nous reste notre passé, parfois notre solitude.
Matin fragile superbement exprimé ici.
Merci à toi.
amicalement

C'est pourquoi il faut abolument garder cette âme d'enfant, ce matin d'une vie en laquelle nous croulons sous nos desespoirs d'Homme.

Merci de me lire Pagnolesque

Tofka