Tigresse Administrateur
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| Sujet: Voter pour élire le gagnant Lun 28 Jan 2013 - 22:56 | |
| Rappel du premier message :Les votes sont terminés voici une capture de mon écran Voici réunis tous les poèmes participant pour le concours de Janvier 2013 Sur le thème ""HIVER"" Ainsi vous pouvez tous les re-lire si vous n'êtes pas encore décidés pour votre préféré. Bonne chance à tous et Merci d'avoir participé.
.. - tofka a écrit:
Glacial tourment
Engourdi par la mélancolie de ce tardif automne, sans bruit, un matin de décembre, tu as figé mon âme…et ma plume ! Page blanche et givre au carreau devant mon regard éteint, tu déposes ton linceul sur le jardin endormi.
L’eau sale de l’Adour charrie son lot de vie arraché aux berges lointaines, repoussant les blanches aigrettes vers un havre plus propice. Seuls quelques corbeaux croassent encore dans le ciel laiteux et même les saules, fidèles guerriers des tempêtes se défiant, abandonnent leurs armures décharnées au courant du fleuve jauni. Plus de bruit, plus de vie, le temps s’arrête… Et moi je pleure !
Des larmes de glace sur un monde qui se meurt Le sel d’une vie sur un demain sans bonheur La nuit tombe comme je meure
Ô toi qui fais rire les enfants et mourir les vieux Recouvre-moi de ta froide capeline et emporte-moi Hiver mon frère délivre moi !
Tofka *** - Ziojo a écrit:
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Vivement
Au lever du jour, plus sombre et plus glacé Au coucher du soleil, si tôt et si caché A mes poches pleines de mouchoirs usagés Je déclare "- Vivement, vivement !"
A ces froides mâtinées passées à pré-chauffer A chauffer simplement, ou bien à dégivrer A ces trajets périlleux risquant de nous blesser Je déclare "-Vivement, vivement !"
A ces épidémiques touchés A ces conversations bâclées A l'hiver, et sans aucun préjugé Je déclare "-Vivement, vivement,
Le prochain été !"
Z.J *** - Iloa a écrit:
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Quatrième Saison
Aux Frimas de l'Hiver s'éveille l'Hellébore Comme une offrande à la Terre et ses gerçures. La forêt endolorie de pourpre s'arbore. La gelée chatoie. Ô ! Nivéale luxure.
Comme une offrande à la Terre et ses gerçures La neige flatte la plaine d'un manteau blanc. Et mon pas qui jamais n'a craint sa morsure Se feutre à la rigueur du jour tremblant.
La forêt endolorie de pourpre s'arbore Quand le Camélia épouse la Bruyère. Une flambée florale incendie le décor Crépite mon Cœur à la chaleur de l'Hiver.
La gelée chatoie. Ô ! Nivéale luxure. Mon être ébloui jouit de la charité Que m'alloue chaque Hiver Dame Nature. Mon Âme se réchauffe de ses bras ouatés. *** - pagnolesque a écrit:
Matin d’hiver
J’ai ouvert ce matin la fenêtre de rue, L’oiseau chantait au loin dans les bois dénudés, Sa douce mélodie s’élevait sous la nue Dehors tombait la neige en doux flocons légers.
La nuit semblait sereine en cette heure hivernale Aucune âme qui vive, aucun passant pressé Simplement cet oiseau chantant la matinale D’une journée d’hiver au blanc immaculé.
De gros nuages lourds et gris comme la cendre Semblaient vouloir s’enfuir au-delà de la mer Qui venait s’alanguir et qui semblait suspendre Cette fuite du temps qui parfois rend amer.
J’ai fermé ce matin la fenêtre de rue, J’entends pourtant toujours le bel oiseau chanter Il siffle son amour ou sa déconvenue En mon cœur éperdu qui ne sait plus aimer.
Pagnolesque *** - Nouria a écrit:
Les flocons de bonheur Un matin d'hiver j'ai rencontré une gente dame, dame des neiges, capricieuse aux état d'âmes elle était froide, douce et tellement belle, que j'ai succombé, j'ai pris des ailes ..
Elle était magique vêtue d'un long manteau blanc j'étais comme ébloui , amoureux comme un amant ses flocons virevoltaient dans mon champs de vison tel un ballet de danse qui s'imposait dans un tourbillon
J'étais l'heureux élu, j'étais près à cette soumission tant je l'aimais, tant je l'admirais, c'était l'osmose fragile et délicate, elle fût ma muse, ma passion je la contemplais des heures sans faire une pause
j'étais profondément intimidé par son ampleur, je savais pertinemment qu'un jour elle me quitterais elle m'avait séduite et cela me faisait vraiment peur, dame des neiges avait habillé mon toit désormais
je devais cesser impérativement de lui faire la cour, il fallait rompre en attendant le grand amour, elle n'aimait point les fleurs alors elle m'a offert ses flocons de bonheur,
Nouria le 23 janvier 2013 *** - Fiasco a écrit:
Le froid de l'hiver
Le froid de l'hiver est pour lui tragique En ces temps de misère sans aucune logique
Froidure qui s'empare de ses muscles de ses os Rien ne se prépare en prévision du temps beau Où il entendra chanter à l'horizon les cigales Il ne rêve que de survivre au froid glacial Dans le coeur un poignard qui fait de plus en plus mal
De sa vie, de son passé, il ne lui reste plus rien En finir serait un don offert par le destin
L'heure de la déchéance lui est tombée dessus Hier encore il avait une famille des revenus Il ne sait plus comment il en est arrivé là Vain est ce tourment qui le pousse vers le bas Et de remonter la pente il n'a plus le courage Rien n'a plus d'importance, sa vie est un naufrage
FDS *** - Merle Bleu a écrit:
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Hibernation
Blottit dans sa fourrure, Il était dans le noir, Comme en robe de bure. Il dormait comme un loir.
De sa truffe sortait Une chaude vapeur. Le froid qui le mordait Renforçait sa torpeur.
Son rêve le portait En la verte clairière, L'oursonne y remuait Mutine, son derrière.
Le torrent en cascade Abritait le saumon. Caché, en embuscade, Il en guettait le bond.
Les fragrances de miel Chatouillaient sa narine. Les couleurs d'arc en ciel Etalaient leur patine.
Dans le froid de l'hiver Il cultivait le beau, Dans sa tête, le vert, Souriait au museau. *** - Sac à puces a écrit:
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Bonhomme de neige. Dans le jardin d'enfants Le silence est pesant ; Dans les soupirs du vent Dansent les flocons blancs... Je me souviens du temps Des joutes et des sièges, Des grands affrontements A la boule de neige. Aux pelotons hurlants Parlait souvent la poudre, Nous étions pleins d'élan ; Il fallait en découdre. Je me souviens aussi De ce sage bonhomme Que j'avais fait, ici ! Tout seul ! Comme un surhomme ! Il avait belle allure Mon bonhomme de neige Au regard clair-obscur De gros bouchon de liège. Il avait pour bon nez Une bonne carotte Et pour grain de beauté Une grosse griotte. Il portait un sourire Large comme un soleil, Un châle en cachemire, Et des gants aux orteils. Il avait sur les flancs Deux très longues brindilles ; Il était fort vivant Tel un guilleret drille. Il était sans manière Avec son vieux ballet ; Il avait l'air sincère Sous son joyeux bonnet. Il est parti un jour Sous un torrent de pluie En laissant ses atours Doucement, sans un bruit... Quoi que l'on puisse dire De cet être éphémère Et quoi qu'il nous inspire Par delà nos paupières, C'est le plus grand bonhomme Connu de mes hivers... C'est le plus grand bonhomme, Le plus grand de la terre ! Dans le jardin d'enfants Le silence est pesant ; Dans les soupirs du vent Dansaient les flocons blancs. Copyright David.C *** - Evelyne* a écrit:
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Ballade Pour L'Hiver
Ô fraiche saison, dure et grelottante, Reine sévère, de grande froideur, Très souvent bourrue, quelquefois plaisante. La ville dehors, manque de chaleur, En citadine, tu parais laideur Mais c’est en tes jours de miséricorde, Qu'arriva le Christ, en grande ferveur Au cœur des frissons, pour douce concorde
En la montagne, neige est bienséante, Plutôt attendue, sans moindre frayeur. Pour beaucoup de gens elle est attrayante, Vont jouer avec, jusqu’avoir sueur Dans la poudreuse, l'amie du skieur. Le soir au chalet, aucune discorde, La grâce investit, les âmes en couleur. Au cœur des frissons, pour douce concorde
Dans les villages, neige est flamboyante De son manteau blanc, teinté de candeur Les chemins ruraux, vue très avenante Un paysage de toute splendeur Qui ne pâtit pas de l’âpre rigueur Autour de l’âtre, pas d'air monocorde On fête l’Avent, en douce clameur Au cœur des frissons, pour douce concorde
Tu es la saison, sans aucune fadeur Le céleste nid du Dieu de l'Accorde D’ampleur tu donnes, de la profondeur Au cœur des frissons, pour douce concorde *** - Tigresse a écrit:
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C'est l'hiver annoncé
Un vent léger se glisse entre les feuilles C'est l'hiver annoncé, tout en douceur Chassant l'automne qui perd ses couleurs Réservons lui notre meilleur accueil
C'est l'hiver annoncé, tout en douceur Quand la neige étendra son blanc linceul Réservons lui notre meilleur accueil Pour les migrateurs il est plus que l'heure
Quand la neige étendra son blanc linceul Vient le verglas ralentir les coureurs Pour les migrateurs il est plus que l'heure Le solitaire, plus que jamais seul
Vient le verglas ralentir les coureurs Rues désertées, la terre semble en deuil Le solitaire, plus que jamais seul La nature au repos, sous la froideur.
Nandy le 12/01/13 *** - davidsudest a écrit:
"Claire fille du glacier »
Tel le bateau givre sur la vague de froid Elle tangue et se livre en m'effleurant les doigts Tournoyez ma neige, dans les cieux vespéraux Alors privilège, je peux rimer à chaud
Mes mots brûlants j'inscris, en plein coeur de l'hiver Car j'ai l'amour transi, par ma plume d'eider Ecoutez ma blonde, mon ode en vers sapin Se couler dans l'onde, jusque dans votre bain
Vos effets de vapeur, me laissent voir deux gouttes De votre corps en chaleur : vos têtons sans doute Et les saints de glace s'imbibent de ferveur Quoiqu'un peu fugace c'est printemps des saveurs
Votre peau de crème, parfum de noix lactée Est un sel-poème, Ô fille du glacier Je suis un glaçon fier, mais fonds dans votre poche Je vous aime Claire comme de l'eau de roche 13/01/2013 *** Textes protégés par © Copyright N° 79Z516A ***************************** Bonjour Invité
Dernière édition par Tigresse le Ven 1 Fév 2013 - 0:44, édité 2 fois | |
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