Pantin 2

Pantin

Tout de bois revêtu, courbaturé pantin,
En artiste raté pleurait sur son destin.

A ses fils accroché, se relève et salue,
Le trottoir pour plancher sous les feux du couchant,
Il s’anime et grelotte, au regard du passant.
Tout, de son cœur d’ébène à son âme conflue.

Une main vers le ciel, aux senteurs de jasmin.
A genoux le voilà, près du seul strapontin.

Les ciseaux sur le bord de la rouge avenue,
D’un regard au voyeur il désigne implorant.
Trébuche la piécette en pitance au manant,
Quand s’éloigne la croix sous la paume charnue.

Doucement s’est éteint, tout vêtu de satin
Par un soir de printemps, pitoyable pantin.

J'adore!
C'est vraiment très beau et très bien écrit! Chapeau!

Bien amicalement,

Encore un bel écrit. J'ignore si j'en ai bien saisi le sens mais on a l'impression qu'il s'agit de "l'homme" en général, qui n'attend plus rien d'une vie qui ne l'a pas épargné.
J'ai lu ce poème comme un aveu d'impuissance devant l'adversité qu'oppose parfois la vie, une opposition au bonheur pour l'être humain.
Merci pour ce joli partage, et si je n'ai pas saisi le sens profond de ton texte je t'en présente mes excuses. Mais il est vrai aussi que la poésie peut être interprétée différemment de l'auteur à ses lecteurs;
Poétiquement

golem 2000, ah décidement tofka tu est un grand poete, je t'm
par toutatis qui nous a frolé hier soir, je suis mort et enterré et pourtant belle et bien vivant

Je ne sais pas pourquoi, cela me fait penser un peu au film de Charlie Chaplin "Les feux de la Rampe".
Ce destin cruel pour des artistes en fin de représentation....

un pour le marionnettiste, la fin est juste sublime de beauté et de tristesse

Citation :

Doucement s’est éteint, tout vêtu de satin
Par un soir de printemps, pitoyable pantin.

nul tristesse pour celui qui est paixnerf :)
la beauté nous entour

et les questions du marionetiste reste sans retour
alors fou de rage il s'énerve

il ya les seigneur et puis les cerf
toute chose a ça place dans ce monde d'amour


[12:01:13] André Charbonnier (mon père) :
La paix comme les nerfs
La nuit comme le jour

pagnolesque a écrit:

Encore un bel écrit. J'ignore si j'en ai bien saisi le sens mais on a l'impression qu'il s'agit de "l'homme" en général, qui n'attend plus rien d'une vie qui ne l'a pas épargné.
J'ai lu ce poème comme un aveu d'impuissance devant l'adversité qu'oppose parfois la vie, une opposition au bonheur pour l'être humain.
Merci pour ce joli partage, et si je n'ai pas saisi le sens profond de ton texte je t'en présente mes excuses. Mais il est vrai aussi que la poésie peut être interprétée différemment de l'auteur à ses lecteurs;
Poétiquement

Tu as tout à fait saisi le sens de ce poème quand je l'ai écrit Pagnolesque, comme tu as raison de dire que la poésie peut être interprétée différemment de l'auteur à ses lecteurs et là, c'est le côté je crois qui me plait le plus ! lol

Merci de ta fidèle lecture

Amitiés Tofka

MélieCendres a écrit:

un pour le marionnettiste, la fin est juste sublime de beauté et de tristesse

Citation :

Doucement s’est éteint, tout vêtu de satin
Par un soir de printemps, pitoyable pantin.

Quand c'est triste, on trouve souvent que c'est beau...c'est comme ça! lol
merci de m'avoir lu et apprécié



Tof

Evelyne* a écrit:

Je ne sais pas pourquoi, cela me fait penser un peu au film de Charlie Chaplin "Les feux de la Rampe".
Ce destin cruel pour des artistes en fin de représentation....

On s’aperçoit tous un jour ou l'autre que nous ne sommes que des marionnettes et quelque fois, comme ce pantin, on aspire à ce destin peut-être cruel, mais libérateur!

Merci de ta lecture

Tof

Ithaque a écrit:

J'adore!
C'est vraiment très beau et très bien écrit! Chapeau!

Bien amicalement,

Merci Ithaque!

Amicalement
Tof

que vais-je trouver comme excuse pour le up celui la???? arf pas la peine il est trop beau nul ne m'en voudra :) et puis il me faut d'la concurrence sérieuse en haut de l'affiche, car la bas ça griffe ça triche mais peu lise entre les lignes

Présentation originale pour un sonnet ; j'ai d'abord essayé de comprendre comment tu l'avais découpé, et, ma foi, cela se tient !

"Tout, de son cœur d’ébène à son âme conflue." => ici le sens m'échappe, sûrement à cause du "tout" séparé, du verbe manquant et du point après "conflue". Mais peut-être pourras-tu m'éclairer :)

Sinon j'ai trouvé le poème intéressant. Triste sort pour l'artiste-pantin en effet… J'ai trouvé le poème quelque peu haché par moments par contre.

Bonne continuation !

merci Frollo pour ton commentaire


Je travaille ailleurs avec d'autres poètes pour améliorer cette partie de la poésie qui me fait défaut (comme bien d'autres choses d'ailleurs...lol)
C'est au départ un sonnet français découpé normalement.
L'exercice du mois était "la villanelle"...pfff! plus tard !lol
Un poète a créé cette nouvelle forme de sonnet qui, posé sur ses poèmes, m'a bien plu.
J'ai donc remanié ma première version pour l'adapter à cette forme.
L'exercice, bien que difficile pour garder l'émotion première intacte, était amusant.

"Tout, de son cœur d’ébène à son âme conflue."
L'émotion qui donne la vie...

Merci pour ta critique que j'apprécie à sa juste valeur
Amicalement

Tof