La symphonie des cotisations.

Voici refleurir à cette saison la symphonie des cotisations,
Où l’on siffle dans la rue pour attraper un papillon,
Les associations non plus ne sont pas en reste,
Pour se gonfler la panse avec des repas indigestes.

Le calendrier a un bon prétexte,
Il attendrit des chiens derrière un kleenex,
Sonner à la porte avec culot,
C’est ça le français qui se veut rigolo.

Demander de l’argent est une insulte,
A celui qui n’en a pas à quoi cela résulte,
La concierge aussi est de la partie,
Qui ne balaye plus sa place dans les orgies.

Les associations font miroiter des services,
Car durant l’année elles sont vides comme un précipice,
Tout comme retrouver sa poubelle dans une deuxième rue,
C’est aussi un affront qui tue.