La Taverne des Trois Muqueuses

Ô femme, mon doux sanctuaire, mon doux puits de jouvence,
Combien de gueux impies t’ont souillée sans vergogne,
Se sont crus en taverne, en refuge d’ivrognes,
Pour s’enivrer la trogne et se frotter la panse…

J’en connais bien l’enseigne, je l’ai tant entendue.
Ils la nomment sans ambages, d'un nom évocateur.

Ils sont fiers les grognards, ils se pensent guerriers
La femme cette garce ne vaut qu’écartelées
Avec pour seule usance ses chas bien boucher
Et de vider les bourses de ces porcs avinés.

Non messieurs, que dis-je, mes pourceaux
La femme n’est pas cela, elle est tout autre chose
Elle est ce que les dieux nous offrent en cadeau
Un joyau des plus pur et non point une vile auge.

Pardon pour eux Ma Mie, le fleuve courre toujours
Et moi au beau milieu, les mains en retenu
Je tente de freiner la force de son cours
La brenne battant mes flancs de façon continue.

je souris quand je lis ton texte il me plait .... tu est drôle toi !! j'aime tes mots le titre est original


Non messieurs, que dis-je, mes pourceaux
La femme n’est pas cela, elle est tout autre chose
Elle est ce que les dieux nous offrent en cadeau
Un joyau des plus pur et non point une vile auge.

Fort bon plaidoyer, Mephisto, encore faudrait-il que tes pourceaux viennent ici le lire, ce dont je doute. Ici tu ne parleras que pour des alliés convaincus

Une femme à la cuisse légère, non?

André,épervier

epervier a écrit:

Une femme à la cuisse légère, non?

André,épervier

Hospitalière de fait André, et c'est justement cette hospitalité qu'il convient de respecter. Comme je l'ai écris, elle n'est pas une taverne. Mais bon, comme je n'ai vocation à éduquer les équidés, ite missa est...

Bien à Vous