Famille

Après la lecture du poème d'Isis, je me suis souvenu de celui-ci que je propose en parallèle

Au feu des heures graves
Dans les passes d’armes, dans les alarmes
J’ai vu rougir ses braises
Du cœur.

Aux temps d’indifférence
De solitude, de doute, d’errance
Aux temps d’évitements
Elle était là
Simplement.

Quand les enfants grandissaient
Que leurs demandes aiguillonnaient
Quand avec les loups ils hurlaient
Quand tu pleurais
Elle murmurait.

Des amis sont venus, des amis sont partis
Certains ont demeuré
Il y a toujours un lit
Et l’eau qui les rafraîchit
Est de vie.

Quand j’ai bêché, tu as semé
Quand nous avons cueilli
Elle a abondé
J’étais fatigué et tu m ‘as relayé
Tu as eu mal et je t ‘ai cajolée.

Nous avons marché et nous marchons encore
Nous avons ôté les pierres du chemin
Et les pères de nos pères
Nous ont donné la main.
Nos fils auront des lendemains ,
Nous serons loin.

Elle tisse à travers les siècles
La famille
Dans la même trame
Le drap des épousailles et le linceul.

Il est trés beau ton poème Michel et il m'a émue aux larmes...

Comme je l'ai déjà écrit, j'ai perdu maman il y a un peu plus d'un an et je ressens toujours son absence car elle manque beaucoup mais je me sens encore plus proches de tous les autres...

Amitiés

isis

touchant ce texte ,
ps j'espère que mon com ne passera pas pour du beurre

Nouria a écrit:

touchant ce texte ,
ps j'espère que mon com ne passera pas pour du beurre

Du beurre? Nouria, ton com, c'est beaucoup plus que du beurre, j'oserais pas dire mieux que de la confiture, au moins du miel, du nectar, peut-être. Et puis tes bisous sont fondants J'en veux encore plein

isis34 a écrit:

Il est trés beau ton poème Michel et il m'a émue aux larmes...

Comme je l'ai déjà écrit, j'ai perdu maman il y a un peu plus d'un an et je ressens toujours son absence car elle manque beaucoup mais je me sens encore plus proches de tous les autres...

Amitiés

isis

Merci de ta lecture régulière, Isis. Toutes les familles ne sont pas des prisons, bien au contraire.