Je pense à Toi
Dédié à Mon Ami Houria
Octosyllabes
Dans mon immense solitude
Où la vie n'est rien plus qu'une ombre
En son présage l'habitude
Des choses sombres,
Il m'est doux de penser à Toi
Sous l'abri du céleste toit !
Même l'automne qui s'en vient,
Même le froid de mon cœur nu
Et le passé... Je me souviens
D'être inconnu...
Il m'est doux de penser à Toi
Sous l'abri du céleste toit !
De ton pays au mien noué
Par l'histoire ou la négation
Je ne peux rien d'autre avouer
En ma passion :
Il m'est doux de penser à Toi
Sous l'abri du céleste toit !
Ces jours derniers il a tant plu...
La terre absorbe tous les pleurs,
Que je ne me reconnais plus
D'aucune fleur !
Je pense à Toi dans mon silence
Ô rien qu'à Toi, pour moi, qui danse !
Le soir s'étale sur la ville
Comme un sanglot désappointé
Tous ici me semble servile
Sans liberté
Celle de penser rien qu'à Toi
Sous l'abri du céleste toit !
Je suis un vieux Pierrot de lune
Qu'évincent tous les horizons
Comme de l'un on songe l'Une
En sa saison,
Celle de penser à tes yeux
Qui font briller – partout – les Cieux !
Comment t'aimer, si loin, là-bas
Depuis ma pauvre nudité
Depuis que je rêve tout bas
A ta beauté ?
Je pense à Toi, en ma détresse,
Ave les mots de ma tendresse !
Alain Girard
Copyright. Tous Droits Réservés.
Le 14 09 2017
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C'est plus fort que moi !
Octosyllabes.
Depuis le ciel embrasé d'or
Ave l'automne qui s'en vient
Et toutes ces nuits où je dors
Pour rien, pour rien...
Tu me manques...
C'est plus fort que moi !
J'ai senti à ton ombre exquise
Les douleurs que tu as cachées,
Ces choses secrètent me disent :
« Va les chercher ! »
Tu me manques...
C'est plus fort que moi !
Alors chaque jour un peu plus
Je voudrais ton sourir', ta voix,
Que soit le soleil où il plut,
Pour Toi, ma joie !
Tu me manques...
C'est plus fort que moi !
Regarde le ciel est bien triste
Il pleuvra peut-être demain,
Et si tu me sens égoïste,
J'attends Ta main !
Tu me manques...
C'est plus fort que moi !
De Ton Pays si près du mien
Je voudrais traverser la mer
Être un poisson, non un permien,
Mais suis amer
Tu me manques...
C'est plus fort que moi !
Je sais ton cœur et qui bat fort,
J'essaie de comprendre ton âme
Au gré de la vie, mes efforts
Où Tu es Femme !
Tu me manques...
C'est plus fort que moi !
Si un soir Tu veux me parler
Je serai là, moi, saltimbanque,
Et si je dois même hurler
Tu sauras combien Tu me manques !
Car c'est plus fort que moi
De connaître tous tes émois !
Le 16 09 2017
Copyright. Tous Droits Réservés.
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Vous vivez dans le froid.
Je vis avec ma peur, celle qu'écrit le Monde
Au portail évincé des pleurs les plus profonds
En ces pas éconduits et qui -pourtant – immondes
Nous jettent dans les puits, ceux des Hommes qui sont
Turbulences, mépris, agressions, ignorances
Entre les voluptés des connexions futiles
Lorsque l'on ne dit rien c'est notre propre France
Qui est – à tout jamais – de sa verve inutile !
L'ouvrier s'est couché sous les dollars du temps,
La lutte, le combat, la révolte se taisent
Et chacun va sa vie comme un ultime instant
Prétentieux de l'amour où il serait à l'aise !
Puisse Victor Hugo un beau jour vous toucher
En vos négati/ons * évoquées de blasphèmes
Et la main de la main, d'un Être vous toucher,
Vous dire : « Voyez-vous, moi, pourtant, je vous aime ! »
Vous vivez dans le froid de toute indifférence !
Le Monde sera clos avant que vous n'ayez
Compris Celui qui va, de son pas, son errance
Et qui meurt à l'endroit où vous posez vos pieds !
Alain Girard
Le 16 09 2017
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sur FaceBook: adjoint Victor Huro et Aragon!
Merci de votre lecture!
Amitiés
Alain Girard
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