Le bout du chemin

Avec le temps, moi qui demeure

Quand je vois un proche partir

C'est une part de moi qui meurt

Et je ne peux que compatir

Perdu dans les chassés croisés

Quand dans la masse on se bouscule

Vivre n'est pas toujours aisé

Avec un corps au crépuscule

Sans compter les anomalies

Les bactéries qui prolifèrent

Les parasites qui s'allient

Pour nous polluer l'atmosphère

Jusque là j'ai pu résister

À tous les maux de la planète

J'aimerais bien en profiter

Encore un peu pour être honnête

Garder un bon souffle vital

M'ébahir aux feux d'une aurore

À défaut d'être boréale

Qu'elle soit bien multicolore

Il ne faut pas s'illusionner

Il est compté le temps qui reste

Et que l'on soit mal ou bien né

Chaque seconde nous agresse

Avec le temps, moi qui demeure

J'aimerais avant de partir

Rester de suffisante humeur

Et ne pas trop me décatir...

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Roger MASSÉ

Bonsoir Roger,

Il est toujours dur de voir partir ceux que l'on aime, mais malgré les aléas de la vie, un corps même au crépuscule peut et veut encore s'émerveiller devant les "feux d'une aurore". Il nous reste toujours tant à revoir ou à découvrir. Je ne l'aurais pas si bien exprimé mais je souscris pleinement à vos pensées.

Amicales bises
Jeannie.

Merci de ta visite sur mes mots, Jeannie !

Ton pertinent commentaire me touche beaucoup...

Bises amicales.

Roger.

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Roger MASSÉ

Bonjour Roger,

C'est l'espérance que nous avons tous de la pré-fin d'une "carrière" de vie. Toutefois, nous sommes encore très bien (d'après photo!!).
Je ne sais pas si tu as regardé hier 7 juin ARTE il y avait un documentaire intitulé: UNE JEUNE FILLE DE 90 ANS. C'était bouleversant de fraîcheur. Un moment de grâce unique. C'est enregistrable, si tu peux regarde.
Il y a des misère physique difficilement soutenable mais l'être humain a des ressources de conscience insoupçonnées.

Merci pour ce texte Roger.
Amitiés
Ventpré

Roger,
tu ajouteras les "S" là où je les ai oubliés
Merci

Merci d'être venu sur mes mots et de les avoir si généreusement commentés, Jean-Pierre !

Il est vrai que nous n'avons pas tous le même capital au départ et que nos chemins sont plus ou moins encombrés et puis il y a la chance...

Quoiqu'il en soit, ce qui compte n'est-il pas de vivre le plus intensément possible le présent ?

Amicalement.

Roger.

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Roger MASSÉ

Le présent seul compte pour nous
On a vu tant de belles choses
Nos souvenirs sont pleins de mieux
Nous étions tous de jeunes fous
Les filles étaient bouquets de roses
Qu'on ne touchait qu'avec les yeux

A petits pas, à petits bouts
J'ai tant dit en vers ou en proses
Sentant que j'approchais des dieux
Qu'un jour enfin je saurai tout
Mais aujourd'hui moi pauvre chose
J'arrêterais bien d'être vieux

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Gérard SANDIFORT, alias Sandipoete
Le bout du chemin Vieux-10

Solum telum ego tolerare ? Pluma !
La seule arme que je tolère ? La plume !...

Alors là, on aura tout vu ! Gérard vieux à 64 ans !!! Il faudrait que tu demandes à Roger ce qu'il en pense ?

J'ai compris, tu veux seulement nous faire rire !!

Bonne soirée Gérard

Ventpré

Merci de ton rebond poétique, Gérard ! Pour continuer à exister, sachons garder la jeunesse de l'âme...

Amitiés.

Roger.

Jean-Pierre, si tu demandes à un gars de vingt ans, Gérard peut paraître un peu vieux...
Mais il est des vieux jeunes comme il est des jeunes vieux.

Amitiés.

Roger.

Oui Roger, c'est une question d'état d'esprit. Quand je passe devant ma glace je n'ai pas toujours l'impression de connaître le gars du reflet; il a bien 30 ans de plus que moi !!!

Bonsoir Roger !

mes soixante-dix huit ans tous neufs, ont refleuri au mois de mai.... et j'espère encore beaucoup de mois de mai car la vie est ce qui nous tire parfois du lit un peu douloureux, mais avec l'envie de pouvoir encore accomplir tant de projets... l'on n'est vieux que lorsqu'on a mal partout.. LOL

Oui, ELYSELLA !

La véritable vieillesse, c'est, je crois, la dépendance...

Roger.

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