Un ruisselet rêvait

Tout jeune un ruisselet devant les pics rêvait
Qu'un soleil tendrement en embrasant les cimes,
Ocrerait de ses feux tous les petits névés,
En créant des cours d'eau de ces baisers intimes.

Et pour eux il peindrait les fleurs dans leur beauté,
Le langage secret des arbres sous la brise,
Les radieuses journées qu'amènera l'été
Dans cet air si léger que son arôme grise.

Et ils écouteront les gazouillis d'oiseaux,
Les passages discrets d'une craintive biche,
La valse jalousée du vent dans les roseaux
Quand l'isard se suspend là-haut sur la corniche.

Poursuivant un poisson caché sous les galets,
Ensemble ils sauteront sur les pierres qui chantent,
Aspergeant en riant le vacancier halé
Qui regarde songeur la raideur de la pente.

Et quand les doux rayons s'éteindront au couchant,
De ce ciel enflammé ils doreront leurs ondes,
Avant que ne fleurissent en ce céleste champ
Des étoiles irisées par la lune si blonde.

Superbe, Jeannie !

La nature nous offre un idéal refuge, n'est-ce pas ?

Bises amicales.

Roger.

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Roger MASSÉ

Bonjour Roger,

La nature est le refuge idéal dont la beauté ne se dément jamais.

Merci Roger et amicales bises
Jeannie.

Invité

magnifique! jeanie ta plume est toujours aussi talentueuse
bises Une Rose

Bonsoir et merci Raymonde,

C'est la nature qui déploie tous ses talents et je n'ai plus qu'à "recopier" sa beauté !

Amitiés
Jeannie