Nostalgies d’amour( Sonnet Estrambot)

Nostalgies d’amour( Sonnet Estrambot)


Vire vers les campements de Leila
O vent d'été emportant musc et ambre
jadis, je la vis en houri descendre
La cruche sur l'épaule, ma Fellah

Sa belle voix d'un chant "à capella"
Emplissait le silence des décombres
Un clair soleil ,filtrait les fraîches ombres
que de rêves, son charme révéla

Son fin foulard vert, tremblait sous la brise
Une colombe blanche à l'aile grise
Sur la haute branche du palmier,éprise,

Gémissait les lais de l'amour perdu,
Le plaintif écho vainement rendu,
Tombait pâle fruit par le temps mordu

Et devers la bleue mare où vint l'autruche
Puiser l'onde ,un ramier blessé, trébuche
Et se meurt seul, près d'une vide ruche


Luthoriental

Bonjour Luthoriental,

Ah le sonnet estrambot, il a toujours eu peu d'adeptes !

Comme bien des sonnets non classiques (Pelletier, Marot....), on retrouve souvent dans tous ces sonnets
moins connus des vers soit en octosyllabes, soit en alexandrins...Dans ton poème (à raison peut-être), 
tu ne  t'es pas astreins à un comptage précis.

Si l'ensemble est agréable à lire, j'ai trouvé le dernier tercet plus laborieux (recherche de la rime à tout prix...
....remarque tout à fait amicale et bien subjective, je te l'accorde déjà :) ).

Bien à toi

Bonjour Surfeur

Merci fort bien pour votre passage amplement poétique,finement prosodique

Chaleureuse amitié Luthoriental