Alors, nous pleurons avec eux.

Alors, nous pleurons avec eux.
 
Je me suis levé le cœur léger,
J’ai reçu la douceur de l’air
A l’ouverture de mes volets ;
Et j’ai chanté un petit air.
 
J’étais comme un enfant heureux
-A l’heure du premier papillon,
Des cerisiers en fleurs- joyeux,
Ivre, vivant ce tourbillon.
 
Des passereaux s’époumonaient
En de hautes tessitures
Déclarant leur amour aux fées
Avec des mots sans écriture.
 
Mais, soudain, l’esprit réveillé
Je me suis senti malheureux
La vilenie humaine avait frappé
Bruxelles et Paris, c’est affreux.
 
Amis, en ce printemps sanglant
Qui eût dû n’être qu’allégresse
Je pleure, le père, la mère, l’enfant
Sous un grand soleil de tristesse.
 
Ils vivaient tels des enfants heureux,
A l’heure du premier papillon,
Des cerisiers en fleurs, joyeux…
Sont morts à la belle saison.
 
La vilenie humaine avait frappé
Bruxelles et Paris, c’est affreux.
Ce peuple ami est crucifié
Alors, nous pleurons avec eux.
 
Pierre WATTEBLED- le 23 mars 2016.

La volonté de haine ne peut que desservir l'esprit qui en fait montre.

Merci Pierre de nous unir pour eux

Amitié

Ventpré

Bravo pour ce cri, Pierre ! Il est des haines inexplicables alors que la vie est si courte...
Amitiés.
Roger.